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| Sommaire Télécom-Fai |
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| France Télécom et Free, bons élèves de l'annuaire universel |
| Devant les difficultés rencontrées par les éditeurs d'annuaires pour publier la liste des abonnés fixe et mobile, l'Arcep a dévoilé son tableau de bord de l'annuaire universel. Il reste beaucoup de travail pour les opérateurs.
(12/01/2006) |
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L'Arcep a publié la première édition de son tableau de bord de l'état d'avancement de l'annuaire universel. Rappel des faits : à l'automne dernier, l'autorité de régulation avait mis en garde les opérateurs télécoms, accusés de freiner la mise en oeuvre de l'annuaire universel, censé recenser les numéros de téléphones mobiles et fixes. La libéralisation du marché des renseignements exigeait en effet que tous les opérateurs, de téléphonie fixe et mobile, fournissent leurs données aux éditeurs d'annuaires. Les opérateurs mobiles avaient alors été particulièrement montrés du doigt par les nouveaux services de renseignements, qui cherchaient à avoir accès à leur base d'abonnés.
Les premières conclusions présentées par l'Arcep montrent qu'il reste encore des progrès à effectuer sur la mise en place de l'annuaire universel, plus ou moins avancée selon les opérateurs. L'Autorité précise en effet qu'"il existe de nombreux cas spécifiques" et qu'"il convient d'être prudent dans les comparaisons entre opérateurs." Elle note ainsi que de nombreux abonnés fixes et mobiles ne souhaitent être présents qu'une fois, sur un seul de leurs numéros, dans l'annuaire.
Le tableau de bord permet néanmoins de dégager des premières tendances, dans le nombre de numéros inscrits sur les listes, les refus de figurer sur ces listes de la part des abonnés, et la mise à disposition des données par les opérateurs. Sans surprise, c'est France Télécom qui dispose du plus grand nombre de numéros dans ses listes (supérieur à 20 millions) et du taux d'inscrits le plus élevé (entre 50 % et 100 %). C'est également le seul opérateur qui, selon l'Arcep, a fourni l'ensemble de ses listes à tous les éditeurs d'annuaires.
Mais certains opérateurs alternatifs ne sont pas en reste, comme Free, qui possède à peu près le même taux d'inscrits à l'annuaire (50 à 100 %), pour une base de 500.000 à 2,5 millions de numéros. Le niveau de disponibilité des bases de Free est également jugé bon, le FAI ayant fourni ses listes à plusieurs éditeurs d'annuaires.
Au même niveau en ce qui concerne le taux de numéros inscrits (de 50 à 100 %), on trouve Telecom Italia et UPC, qui demeurent toutefois en retard sur la cession de leurs listes.
Chez les autres opérateurs passés à la loupe, l'Arcep a constaté des fortunes diverses. Certains ont transmis leurs listes à un ou deux éditeurs d'annuaires seulement (comme Orange ou SFR). D'autres, à l'inverse, n'ont pas du tout donné accès à leur liste. C'est le cas notamment de Bouygues Telecom Caraïbes ou d'Orange Réunion, qui, de plus, ne disposent que d'une base représentant moins de 0,1 % de leurs numéros.
Des chiffres qui devraient encore inciter l'Arcep à mettre la pression sur les opérateurs, mobiles en particulier. D'autant plus que l'Autorité révèle un pourcentage de numéros inscrits sur les listes d'abonnés à la téléphonie mobile de 1 %, alors que dans la téléphonie fixe il dépasse les 70 %. Le prochain tableau de bord sera publié le mois prochain. Mais, dans son rappel à l'ordre publié sur son site en décembre,
l'Arcep précisait aussi qu'elle se réservait le droit d'effectuer des enquêtes auprès des opérateurs qui traîneraient du pieds pour s'exécuter... |
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