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eMailVision tente aussi Alternext
L'éditeur de logiciel en ASP spécialisé dans les services applicatifs pour la gestion de campagnes d'e-mailing a choisi Alternext pour financer sa croissance en France, au Royaume-Uni et en Allemagne.   (26/01/2006)

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 eMailVision
 Nick Heys
Dossier IPO
On ne les arrête plus... Après Newsports (Sports.fr et Boursier.com), Switch (PartirPasCher) et 1000Mercis (lire l'article du JDN du 24/01/06), c'est au tour d'eMailVision de décider de s'introduire en Bourse. Et une fois encore, c'est Alternext qui a été choisi par l'éditeur de logiciel en ASP spécialisé dans les services applicatifs pour la gestion de campagnes d'e-mailing et de SMS. Pourtant, ce choix n'allait pas forcément de soi. "Je suis anglais, précise Nick Heys, PDG et fondateur d'eMailVision, et la société, bien que de droit français, est également très bien implantée au Royaume-Uni. Ce marché représente 46 % de notre chiffre d'affaires au premier semestre 2005, contre 38 % en France et 16 % en Allemagne. J'ai donc hésité à faire une IPO au Royaume-Uni. Mais, finalement, j'ai choisi Alternext étant donnée la bonne évolution des entreprises introduites sur ce marché."

Les chiffres-clés d'e-Mail Vision
CA au 1er semestre 2005
2.999.437 euros
Croissance annuelle au 1er semestre 2005
+ 71 %
CA consolidé en 2005 *
6,8 millions d'euros
Croissance annuelle sur l'exercice 2005 *
+ 73 %
Résultat d'exploitation au 1er semeste 2005
108.672 euros
Résultat net au 1er semestre 2005
414.489 euros
Endettement au 30 juin 2005
2 emprunts auprès de Bics dont les soldes s'élèvent à 21.000 et 13.000 euros
Répartition par pays du CA au 1er semestre 2005
46 % au Royaume-Uni, 38 % en France et 16 % en Allemagne
Répartition par activité
73 % en services technologiques et 27 % en services professionnels
Nombre de salariés
55 personnes réparties en France, au Royaume-Uni et en Allemagne
Répartition du capital (avant l'IPO)
25 % : Management (Nick Heys et Guy Porré);
75 % : Financiers (Spef Venture, Sofinnova Partners)
Source : e-Mail Vision, janvier 2006, * chiffres non audités


eMailVision n'ayant pas, pour l'instant, obtenu son visa d'introduction en Bourse, la société ne communique aucune information concernant le nombre d'actions mises sur le marché, la part du capital concerné, la valorisation moyenne ou encore le prix d'introduction. En revanche, les objectifs de cette opération sont clairs : maintenir le dynamisme de la société pour les années à venir et conquérir de nouvelles parts de marché grâce à la croissance organique de l'entreprise dans les pays où elle est déjà implantée.

"En 2005, nous avons réalisé un chiffre d'affaires de 6,8 millions d'euros, soit une progression de 73 % par rapport à 2004, et nous avons atteint la rentabilité opérationnelle en octobre 2004, indique Nick Heys. Pour pouvoir continuer sur notre lancée, nous avons besoin de nouveaux capitaux. Cet argent servira à multiplier par deux nos forces commerciales, à financer la recherche et développement ainsi que nos dépenses marketing, et à construire un nouveau data center. Objectif : doubler notre part de marché d'ici trois ans." Pour l'instant, eMailVision emploie 10 commerciaux et a investi 237.000 euros en recherche et développement en 2004, auxquels s'ajoutent 134.000 euros au premier semestre 2005.

Les services technologiques sont en effet primordiaux pour l'éditeur. Sur les six premiers mois de l'année 2005, 73 % de son chiffre d'affaires a été généré par des contrats d'abonnement, souscrits pour des durées de 6 à 36 mois, à sa plate-forme de gestion des campagnes d'e-mailing Campaign Commander. Fin 2005, eMailVision revendique 400 comptes clients (un client pouvant avoir plusieurs comptes), dont la majorité sont détenus par des e-commerçants. Au delà, 27 % de ses revenus proviennent des services professionnels comprenant la formation des utilisateurs, la production des campagnes, le traitement des données et d'autres services optionnels.

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Accompagnée depuis quatre mois dans ses démarches d'introduction en Bourse par Global Equities qui joue le rôle de Listing Sponsor, cette opération devrait également déboucher sur un désengagement à la marge des actionnaires historiques d'eMailVision, à savoir les fonds de Sofinnova et de Spef Venture (Banque Populaire), qui détiennent ensemble 75 % du capital de l'entreprise. L'introduction en Bourse devrait en effet contribuer à diluer leur participation, rendant ainsi eMailVision moins dépendante de ses actionnaires. Autant d'évolutions qui devraient être précisées le 31 janvier prochain, date prévue de l'obtention du visa de l'AMF.
 
 
Rédaction JDN & JDN Solutions Sommaire CRM-Marketing
 
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