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| Sommaire Le Net |
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| Manageo.fr, dernier-né des services d'informations aux entreprises |
| Le service d'informations aux entreprises qui se lance sur Internet s'appuie sur une solution innovante pour proposer des services à valeur ajoutée, accessibles principalement sur abonnement. Sa cible : les PME.
(24/04/2006) |
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Six ans après sa création, Optima online, spécialisée dans l'information professionnelle, se lance sur Internet avec Manageo.fr. La société, qui annonce un chiffre d'affaires de 3,2 millions d'euros en 2005, se positionne ainsi face à de nombreux concurrents, comme Société.com (lire l'article du 27/09/05) ou Coface, en mettant en ligne des informations juridiques et financières sur les entreprises, qu'elle diffusait à l'origine sur Minitel, puis sur CD-Rom.
Comme ses concurrents, Manageo fournit des informations obtenues grâce à des licences de rediffusion auprès de sources officielles, dont Registre du Commerce et des sociétés (RCS), le BODACC (Bulletin Officiel des Annonces Civiles et Commerciales), le BOAMP (Bulletin Officiel des Annonces des Marchés Publics), et l'INSEE. Des données seraient également recueillies auprès de "sources privées" non divulguées. Au total, l'annuaire compterait plus de 6 millions d'entreprises.
A côté de ces informations générales, Manageo fournit des services à valeur ajoutée. "Nous récupérons les données brutes que nous faisons 'mouliner' dans une solution propriétaire", explique Patrice Ceccaldi, le président d'Optima online, basée à Aix en Provence. Un savoir-faire en intelligence artificielle appliquée aux bases de données que l'ANVAR (Agence française de l'innovation) a récompensé en 2001 du label "entreprise innovante". La solution a été développée avec l'Ecole des Mines de Paris et le LIRMM, un laboratoire d'informatique et de robotique commun au CNRS et à l'Université de Montpellier.
| Des abonnements pour attirer les PME |
Manageo propose ainsi, notamment, des renseignements sur la probabilité de défaillance d'une entreprise, une notation générale, des listes de créations. Pour compléter son offre, se différencier un peu plus et attirer des PME, sa cible première, le site a constitué un fonds documentaire propre. Une équipe de juristes et d'économistes a élaboré des documents-types comme des lettres officielles, des contrats, mais aussi des conventions collectives et autres éléments destinés à aider l'entreprise.
Si certains concurrents proposent également des services à valeur ajoutée, Manageo se distingue davantage par son modèle économique, basé à 60 % sur les abonnements. A l'issue de la période de test, de septembre à décembre, le site a fait le choix de privilégier les formules d'abonnements illimités, avec engagement sur un an, plutôt que des paiements à l'acte. Cinq formules à 34,7 euros mensuels
donnent accès à des listes spécifiques (liste des créations d'entreprises, classement des sociétés...). Une offre à 105 euros par mois permet la consultation illimitée de l'ensemble des services.
Les autres sources de revenus proviennent des achats à l'acte, à 30 %, et de la publicité à 10 %, sur un site dont l'audience s'élevait en mars à 186.000 visiteurs uniques, après quelques mois d'activité. Face à Bil, par exemple, qui s'est lancé sur Internet dès 1996 (lire l'article du 5/12/03), les dirigeants de Manageo expliquent leur arrivée relativement tardive sur le Web par une volonté de s'assurer de la fiabilité des moyens de paiement.
De sa période d'activité sur Minitel, la société a conservé une base clients, qui participe à ses actions de marketing en ligne. Manageo réalise également de l'e-mailing de prospection via des prestataires comme DPV, ou Eurobases pour les adresses BtoB. La société recruterait aussi par les liens sponsorisés, efficaces surtout pour les paiements à l'acte. Elle réfléchirait par ailleurs à s'essayer à l'affiliation. Enfin, un call center complète le dispositif.
Alors que le site atteindrait l'équilibre, le chiffre d'affaires des ventes de CD Rom interactifs distribués notamment par des VPCistes comme Companeo, s'élèverait à 900.000 euros en 2005, avec une prévision de 1,7 millions d'euros cette année. Entre Manageo et les CD-Roms, la stratégie multicanale d'Optima online semble pour l'instant payante. |
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