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Le DDEX veut standardiser l'identification de la musique numérique
Le Digital Data Exchange vise à adopter un standard d'identification et d'échange de la musique numérique. Le projet a convaincu 4 majors ainsi que Apple et Microsoft. La Sacem vient d'annoncer sa participation.   (10/05/2006)

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Le consortium DDEX
La Sacem
Si il est un sujet source de polémiques et de divisions c'est bien celui des DRM (Gestion des Droits Numériques), chaque plate-forme de téléchargement de musique appliquant en la matière sa politique maison. Mais parallèlement, il existe pourtant certaines motivations qui poussent les acteurs les plus représentatifs de l'industrie musicale à s'asseoir autour de la table en vue de projets communs. Le DDEX, Digital Data Exchange, qui rassemble notamment Apple et Microsoft fait parti de ceux là.

"Le DDEX a réalisé un tour de force en rassemblant pour la première fois autour de la table des représentants des producteurs de musique, des plate-formes de téléchargement et des sociétés d'auteurs", explique Michel Allain, directeur de l'organisation du système d'information de la Sacem (Société des Auteurs Compositeurs et Editeurs de Musique). Le DDEX est le consortium qui institutionnalise les travaux du projet MI3P (Music Industry Integrated Identifier Project) créé fin 2000 et qui repose donc sur une base de travail de 5 ans dans le domaine de la standardisation des échanges de musique au format numérique au moyen de flux XML.

La Sacem rejoint 11 autres participants parmi lesquels figure des éditeurs de plate-formes de téléchargement de musique en ligne tels que Apple Computer, Microsoft et RealNetworks. Les 4 majors EMI Music, SONY BMG Music, Warner Music et Universal Music sont également de la partie, ainsi que d'autres sociétés d'auteurs internationales comme la ASCAP américaine ou la SGAE espagnole.

Ces acteurs visent à élaborer un format unique d'étiquette numérique, un tag, à appliquer sur un morceau de musique vendu sur Internet. Cette étiquette contiendra des informations clefs telles que le titre de l'œuvre, son auteur/compositeur, son interprète… Ce tag sera standardisé et lisible par tous les intervenants de la chaîne de valeur de la musique sur le Web et tous devraient en tirer profit au même titre que le consommateur final.

Pour la Sacem cette procédure fiable est une garantie pour rétribuer correctement les ayants droits. En effet les relevés des téléchargements effectués sur les plate-formes en ligne se font sur un mode déclaratif et contiennent parfois des informations, relatives aux auteurs et interprètes, incomplètes et différentes selon les fournisseurs de contenus.

Optimiser les processus de reporting et de marketing

Les producteurs pourront récupérer des statistiques précises sur les ventes en ligne afin d'optimiser leur marketing et fluidifier les échanges à destinations des plate-formes de téléchargement. Ces dernières tireront profit de ce meilleur marquage dans le cadre de leurs moteurs de recommandation et ce, afin de formuler des propositions commerciales au plus près des comportements d'achat et des goûts réels des consommateurs.

"Ce procédé ne vise ni à tracker les échanges de musique illicites entre internautes, ni à tracker les ventes effectives réalisées par les plate-formes de vente en ligne", précise Michel Allain qui poursuit : "nous cherchons à identifier ce qui circule entre les acteurs de l'industrie musicale, l'ambition qui anime la SACEM c'est la création et la culture".

Chacun des acteurs de la chaîne de la création musicale sera responsable de la mise à jour de ces étiquettes numériques en fonction de ses compétences propres. Les petits producteurs de musique pourront rejoindre le consortium en tant qu'utilisateurs des procédures de standardisation établies "et pour un coût de quelques centaines de dollars", précise Michel Allain. Techniquement ils devront être capable de recevoir et de traiter des flux XML et devront disposer d'un serveur FTP. Il leur faudra intégrer ces fonctionnalités à leur back-office pour plus d'efficacité.

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Le consortium DDEX
La Sacem
Le board du DDEX compte 12 membres actuellement et devrait se stabiliser prochainement à 15. La première réunion du consortium est prévue pour le 23 mai et Michel Allain espère que la première phase de tests interviendra dès la fin de l'année.
 
 
Guillaume DEVAUX, JDN Sommaire Acteurs
 
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