TOURISME 
Sommaire Tourisme
TerminalA à l'assaut du marché français
L'agence espagnole spécialisée sur la vente de vols secs en ligne, lancée en France il y a six mois, vise un chiffre d'affaires de 30 millions d'euros en 2006. En Espagne, elle détient déjà 20% du marché.   (22/06/2006)

  En savoir plus
 TradeDoubler
Dossier Aérien
  Le site
TerminalA
Qui a dit que le marché des voyages en ligne était saturé ? Pas TerminalA, en tout cas. Cette société espagnole vient en effet de s'implanter en France, en se positionnant quasi exclusivement sur la vente de billets d'avion. Le concept a, semble-t-il, fait ses preuves de l'autre côté des Pyrénées, où TerminalA a atteint l'équilibre l'an dernier en réalisant 47 millions d'euros de chiffre d'affaires. "En France, depuis le rachat d'Anyway par Expedia, il n'y avait plus vraiment d'acteur spécialisé, Anyway étant devenu généraliste", affirme Georges Sans, responsable France de TerminalA.

Lancé en Espagne en 2003 en tant qu'agence brick and mortar, puis en ligne en avril 2004, TerminalA apparaît comme un OVNI dans le paysage de l'e-tourisme, puisqu'il demeure indépendant, propriété d'un homme d'affaires néerlandais. Et annonce un modèle économique à part, sans aucune structure en France.

Seules trois personnes seront chargées, à distance, du service clients, en plus de Georges Sans, le responsable, sur un total de 35 salariés au siège espagnol. "Notre modèle fait que nous pouvons nous adapter rapidement partout, explique Georges Sans. Sans structure en France et sans dépenses marketing mirobolantes, nous pouvons nous concentrer sur l'offre." TerminalA revendique ainsi des promotions de 1 à 8 % suivant les destinations, tout au long de l'année. Avec ce type d'offres, l'agence serait devenue en moins de deux ans numéro trois sur le marché espagnol, en captant 20 % de part de marché sur le segment des billets d'avion en ligne.

En France, près de 300 billets seraient déjà réservés quotidiennement sur le site. L'objectif pour 2006 est fixé à 5 % de part de marché, avec un chiffre d'affaires situé entre 30 et 40 millions d'euros, ce qui pourrait faire contribuer le pays à près d'un quart du chiffre d'affaires global de la société (125 millions d'euros attendus). Pour parvenir à cet objectif élevé, TerminalA affirme disposer de plusieurs atouts. "D'abord, notre site est extrêmement simple, répond Georges Sans. Les gens y viennent pour trouver un billet, leur navigation et leur achat ne sont pas perturbés par de la publicité intempestive." Le site n'héberge en effet aucune publicité, mises à part celles des partenaires de l'agence, les compagnies aériennes.

Par ailleurs, TerminalA compte cibler son plan de communication. Reproduisant le modèle qu'elle a déployé en Espagne, l'agence s'appuiera en priorité sur un programme d'affiliation mis en place avec TradeDoubler dans l'Hexagone. Ce dispositif lui fournit 40 % de ses clients dans la péninsule ibérique. Pour renforcer sa notoriété, elle devrait aussi monter en puissance sur les comparateurs de prix et développer des campagnes de liens sponsorisés. Le budget communication pour le lancement français est évalué à un million d'euros sur cette année 2006.

Dans le même temps, TerminalA souhaiterait développer les services autour du billet d'avion. Il est déjà proposé aux internautes d'imprimer leur carte d'embarquement. "Nous sommes spécialistes du billet d'avion, nos clients nous attendent donc sur ce point", explique Georges Sans, qui annonce des nouveautés dans ce domaine pour la rentrée. Ce qui n'empêche pas TerminalA, par exemple, d'avoir passé des accords avec Expedia qui lui fournit son offre de location de voitures et d'hôtels.

  En savoir plus
 TradeDoubler
Dossier Aérien
  Le site
TerminalA
Le positionnement et l'indépendance de TerminalA auraient déjà attiré les convoitises. La société aurait été approchée plusieurs fois depuis un an pour un rachat, mais elle n'a pas donné suite pour le moment. "Nous sommes encore en phase de construction", déclare Georges Sans. Une phase de construction qui devrait se traduire, dans les prochains mois, par l'ouverture de nouveaux marchés. Le lancement en Allemagne est prévu fin 2006 ou début 2007.
 
 
Nicolas RAULINE, JDN Sommaire Tourisme
 
Accueil | Haut de page
 
 

  Nouvelles offres d'emploi   sur Emploi Center
Chaine Parlementaire Public Sénat | Michael Page Interim | 1000MERCIS | Mediabrands | Michael Page International