Certes, il n'y a pas eu de phénomène de ruée sur les noms de domaine en .fr depuis leur ouverture le 20 juin aux particuliers. Mais les internautes étaient bel et bien au rendez-vous.
Selon le premier bilan établi par l'Afnic (Association Française pour le Nommage Internet en Coopération) six jours après l'ouverture officielle de l'extension française, 41.000 noms de domaines distincts ont été déposés portant ainsi leur nombre à 541.000 au lieu de 500.000 avant le 20 juin.
Un chiffre encourageant puisqu'en une semaine, le nombre de noms de domaine en .fr a progressé de 8 %, alors qu'il n'augmente traditionnellement que de 2,7 à 2,8 % d'un mois sur l'autre.
Cette accélération du rythme des enregistrements n'a toutefois pas entraîné d'incidents techniques. Les équipes de l'Afnic n'ont eu aucun mal semble-t-il a gérer les 61.000 demandes envoyées par les 223 bureaux chargés des pré-enregistrements. Peu de noms de domaine ont d'ailleurs fait l'objet de compétition. Le plus demandé a été hugues.fr, sollicité cinq fois. Mais 20.000 personnes n'ont tout de même pas obtenu le nom de domaine correspondant à leur requête.
Ces chiffres, bien qu'en progression, restent pourtant inférieurs à ceux enregistrés lors de la première déréglementation du .fr en mai 2004. Celle-ci permettait alors à toutes personnes morales et à certaines personnes physiques (artisans, travailleurs indépendants, particuliers détenteurs de marques...), d'enregistrer leurs noms de domaine en ".fr". Or durant la semaine du 11 au 15 mai, 50.000 nouveaux noms avaient en effet été enregistrés, soit 10.000 de mieux qu'aujourd'hui auprès d'une population, les entreprises, pourtant plus restreinte.
Il convient désormais de mesurer l'engouement des français pour le .fr sur le long terme, cette semaine n'étant finalement qu'un épiphénomène. Celui-ci apporte toutefois d'ores et déjà quelques informations sur le profils des déposants. Ce sont pour moitié des personnes âgées de 25 à 40 ans, les 40-65 ans représentant pour leur part 39 % quandidats, les 18-25 ans, 8 % et les 65 ans et plus, 1 %. |
