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Le Web 2.0 séduit les investisseurs américains
Des montants plus élevés et toujours plus de levées de fonds : une étude de PricewaterhouseCoopers fait état du dynamisme du Web 2.0 dans le capital-risque aux Etats-Unis. Elle recense 30 opérations au 1er trimestre.   (25/07/2006)

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Les levées de fonds des sociétés françaises - et européennes - estampillées "Web 2.0" se font encore discrètes en comparaison de la situation aux Etats-Unis (lire l'article du 20/04/06). Une étude de PricewaterhouseCoopers et de l'association américaine des capital-risqueurs, sur les opérations outre-Atlantique du premier trimestre 2006, recense 30 opérations de ce type dans les secteurs du contenu en ligne et du commerce électronique.

Il s'agit d'une augmentation globale qui se dessine depuis quelques trimestres : de 21 en moyenne sur les 3 premiers trimestres 2005, le nombre d'opérations est passé à 27 au quatrième trimestre, puis à 30 à premier trimestre 2006.

Autre signe de dynamisme, le montant moyen progresse, de 4,4 millions de dollars au troisième trimestre, à 5,2 au trimestre suivant, pour finir à 7,4 millions de dollars au premier trimestre 2006. C'est presque autant que la moyenne du premier trimestre 2005, marqué par deux levées de 30 millions de dollars (Turbine, qui édite une plate-forme de jeux de rôle en ligne, et Art.com, la place de marché d'oeuvres d'art).

Les premiers tours de tables comptent pour seulement 30 % des opérations, contre 70 % au trimestre précédent et 45 % il y a un an. Aux Etats-Unis, contrairement à l'Europe, les entreprises du Web 2.0 en sont donc déjà à un stade avancé de développement. Les levées sont en grande partie utilisées pour augmenter les dépenses marketing, dans un contexte de renforcement général de la concurrence.

En termes de typologies d'entreprise, la part des sociétés dites de "contenu Internet" augmente considérablement sur les trois premiers mois de l'année. A commencer par les réseaux sociaux, emblèmes du concept Web 2.0. Friendster, peut-être le plus ancien, a réalisé un troisième tour modeste, à 1,7 millions de dollars. Une opération étonnante, compte tenu de la volonté semble-t-il des fondateurs de revendre leur site. Tribe, un autre réseau, a obtenu 2,7 millions de dollars avant d'être racheté début juillet par la chaîne NBC. Derniers de la liste, Tagged et Tag World, sites dédiés aux adolescents, ont réalisé deux premiers tours de respectivement 7 et 7,5 millions de dollars. En avril, Facebook, qui s'adresse plutôt aux jeunes adultes, a bénéficié d'une levée importante de 25 millions de dollars, un an après avoir déjà levé 13 millions.

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Mais les opérations d'envergure ne concernent pas seulement ces réseaux sociaux. Avant même son lancement, Riya, un site de recherche de photos et de reconnaissance de visages, a en effet reçu 15 millions de dollars de plusieurs fonds dont Bay Partners et la branche capital-risque de Nokia. Autre levée significative, celle de Prosper, une place de marché de prêts entre particuliers. Benchmark Capital, déjà présent dans le capital du concurrent britannique Zopa, a participé à cette opération de 12 millions. Citons aussi Healthline, un moteur de recherche de sites sur la santé, qui a réalisé un troisième tour de 14 millions de dollars. Des montants loin de ceux débloqués par les investisseurs européens.
 
 
Baptiste RUBAT du MERAC, JDN JDN Finance
 
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