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Netvibes : 12 millions d'euros pour un développement international |
La start-up française du Web 2.0 a bouclé un nouveau tour de table auprès d'Index Ventures et Accel pour ouvrir des bureaux aux Etats-Unis et en Asie. Et conserver son indépendance.
(17/08/2006) |
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L'arrivée de Pierre Chappaz au sein du conseil d'administration
de Netvibes en juin (lire l'article
du 05/06/2006) aura été plus que favorable à la société,
puisque le fond d'investissement auquel il participe, Index
Ventures, vient de s'associer à Accel pour un investissement
d'un montant de 12 millions d'euros.Ces fonds avaient entre
autres investi dans des projets avant-gardistes en leurs temps :
Skype, Real.com ou encore MySQL, devenus maintenant des références
internationales du Net.La société avait déjà bénéficié d'un premier tour de lancement auprès d'Index Ventures fin mars (Lire l'article du 24/03/2006).
Tariq Krim, enthousiaste, ambitionne grâce à cette levée un
développement à l'international, notamment en Asie et aux Etats-Unis. Le
fondateur et co-président de Netvibes parle d'installer
un bureau à San Francisco dès la rentrée : "Les Américains
croient en ce que nous faisons, car nous proposons une révolution
attendue des usages Internet, ils nous reprochent même un peu
de ne pas venir des Etats-Unis !". Freddy Mini (musicMe) a rejoint Netvibes en juillet en tant que Chief Operating Officer. il devrait assurer le développement outre-atlantique.
L'Asie
fait également partie des projets de Netvibes. La jeune pousse
du Web français n'oublie cependant pas sa terre natale
et compte se rendre plus visible dans l'Hexagone. La société
devrait embaucher de nombreux développeurs : "les profils
retenus feront partie de ceux qui auront bien compris le principe
du Web 2.0".
Son succès grandissant auprès de 5 millions d'utilisateurs revendiqués
dans le monde, à travers 100 pays, Nevibes le doit selon Tariq
Krim à l'ouverture et au dialogue avec les utilisateurs :
pour devenir le standard du Web 2.0, pas question en effet de
créer un système propriétaire et inaccessible aux développeurs.
En un mois et demi d'existence, "l'écosystème" de
Netvibves (sa communauté de développeurs) a très vite pris de
l'ampleur et devient une des plus importantes du Net. A titre
d'exemple : 15 jours après le lancement du module de traduction,
Netvibes était déjà traduit en 50 langues, si bien que la société
n'arrivait pas à les mettre en ligne en temps réel.
Les fonds récoltés permettront à la société de continuer de
faire évoluer son back-office afin de maintenir une bonne disponibilité.
Mais surtout pour son fondateur, il s'agit d'être autonome et
indépendant afin de pouvoir imposer ses propres règles du jeu.
il souhaite pouvoir continuer à expérimenter le Web 2.0 et définir
avec les annonceurs et autres acteurs du Net de nouveaux modèles
économiques, basés par exemple sur les mots clés
ou le sponsoring. De nouvelles fonctionnalités, demandées
par ses utilisateurs, seront disponibles sur Netvibes à
la rentrée. |
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