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Oxado se pose en alternative à Google Adsense |
La plate-forme de liens sponsorisés Oxado permet aux petits éditeurs de rentabiliser leurs sites avec les annonces de régies telles que MIVA ou YSM. Elle reverse plus de 50 % de ses commissions à ses affiliés.
(18/09/2006) |
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Sur les 2,5 milliards de chiffre d'affaires réalisés par Google
au deuxième trimestre 2006, un milliard provient directement
de son programme de liens sponsorisés rémunérés au clic :
Google Adsense. Une réussite qui fait des envieux et qui constitue
un véritable appel du pied pour la concurrence. Bien sûr, les
concurrents historiques de Google lui ont emboîté le pas, Yahoo
avec son programme Yahoo Search Marketing, anciennement Overture,
et Microsoft avec sa régie AdCenter. Mais des acteurs plus petits
tentent également de s'immiscer sur ce marché colossal. C'est
notamment le cas du français Oxado, plate-forme de liens
contextuels fondée en juin 2005 et qui entend proposer une alternative
au tout Google.
"Google réalise des choses intéressantes, il serait dommage
de le laisser seul", ironise Jacques Caron, co-fondateur et
directeur de Oxado. Pour le moment, les régies publicitaires
de liens contextuels telles que MSN AdCenter ou MIVA ne concurrencent
le programme Google Adsense que sur le marché des gros éditeurs
de sites. Une régie telle que Yahoo Search Marketing n'accède
par exemple aux demandes de sites éditeurs que si ils réalisent
un minimum de trois millions de pages vues. L'objectif de Oxado
est donc simple : proposer une alternative à Google sur
le marché juteux des liens sponsorisés à destination d'une galaxie
de sites de petite et moyenne audience.
"Ces grosses
plates-formes ne sont pas équipées pour traiter les sites de
petite taille et gérer les inscriptions ou encore la facturation
en grand nombre", explique Jacques Caron. Oxado se positionne
donc comme un intermédiaire qui sous-traite cette activité de
gestion grâce à des procédures automatisées. Ses principaux
fournisseurs sont par exemple les régies de MIVA ou de Yahoo
Search Marketing grâce auxquelles elle peut diffuser les offres
de 24.000 annonceurs en France et 60.000 en Europe. Seule limite
au système, les annonceurs ne peuvent pas directement contacter
Oxado dont le catalogue se limite aux offres de ses fournisseurs.
Les liens sponsorisés sont diffusés par un réseau de 10.000
affiliés dans le monde, dont la majorité se trouve en France,
et pour un total de 200 millions d'affichages par mois. Oxado
propose donc une alternative aux petits sites. "Nous leurs permettons
de ne pas mettre tous leurs ufs dans le même panier et de varier
leurs sources de revenus", explique Jacques Caron. De plus le
réseau publicitaire d'Oxado permet d'afficher des annonces différentes
de celles de Google selon les thématiques choisies. Oxado joue
également la carte d'un taux de commission élevé : "Nous
reversons plus de 50 % de ce que nous gagnons à nos affiliés",
précise Jacques Caron.
La plate-forme de Oxado a été développée sur les fonds propres
de ses deux fondateurs. Le point mort a rapidement été atteint
en raison d'une structure légère. La société emploie cinq collaborateurs
et s'apprête à recruter au moins deux employés supplémentaires
pour renforcer les équipes supports. Question communication,
Oxado joue profil bas. "Nous avons une technologie complexe
que nous souhaitons rôder petit à petit, le bouche-à-oreille
suffit pour le moment", conclut Jacques Caron. |
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