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Mobile |
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| Cellfish media lève 50 millions de dollars pour se renforcer des deux côtés de l'Atlantique |
| L'éditeur de contenus mobile, filiale de Lagardère Active basée à New York, ouvre son capital à des fonds canadiens. Objectif : profiter de la croissance du marché américain et consolider sa position en Europe.
(11/10/2006) |
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 Lagardere Active |
L'activité mobile de Lagardère Active franchit une nouvelle étape dans son développement. La société avait déjà donné un signal fort en regroupant en avril dernier ses trois filiales mobiles. Plurimedia en France, Legion en Allemagne et Lagardere Active North America avaient alors fusionné pour devenir Cellfish Media.
L'éditeur et le distributeur de contenus destinés aux téléphones portables et autres mobiles veut désormais aller plus loin et il s'en donne les moyens. Le groupe a annoncé avoir réalisé une importante levée de fonds, de 50 millions de dollars américains. De quoi donner le contrôle de 30 % du capital aux deux nouveaux investisseurs. Il s'agit du fonds d'investissement canadien Telecom Media, financé en partie par la Caisse de dépôt et de placement du Québec et géré par Trio Capital, et de Groupe Humagade, lié au fonds Desjardins.
La filiale de Lagardère Active, qui a réalisé en 2005 un chiffre d'affaires de 116 millions de dollars, compte utiliser cette somme pour se renforcer en Europe et en Amérique du Nord. "Nous pensons que le marché est dans un stade émergent, explique Fabrice Sergent, directeur général. Même si les réseaux sont encore trop lents et les téléphones trop compliqués, tout ceci va s'améliorer. L'équivalent de "l'effet ADSL" dans notre secteur ne s'est pas encore produit."
Le marché des contenus mobiles semble en tout cas intéresser des acteurs de poids. L'un des concurrents de Cellfish, Jamba, a ainsi reçu il y a moins d'un mois 187,5 millions de dollars de News Corp. Avec cet investissement, le groupe de Rupert Murdoch détient désormais 51 % du capital de l'éditeur.
Pour Cellfish Media, l'arrivée d'investisseurs canadiens montre que la société fait un effort particulier sur l'Amérique du Nord. Bien qu'ayant des activités en France et en Allemagne, elle avait choisi New York pour établir son siège social. "Le marché américain a deux ans de retard sur l'Europe, affirme Fabrice Sergent, mais il devrait sauter des étapes. Présents depuis trois ans aux Etats-Unis, où nous sommes dans les trois ou cinq premiers, nous voulons profiter de ces opportunités." En misant sur une stratégie de croissance interne.
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En Europe en revanche, où le marché du contenu mobile est plus mûr, Cellfish devrait privilégier la croissance par acquisitions. L'éditeur serait numéro 2 du secteur en France, derrière Index Multimédia, et dans le top 5 en Allemagne. Avec 50 millions de dollars, Cellfish se donne les moyens d'améliorer ces positions. |
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