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Mobile |
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Eyeka met du Web 2.0 dans les mobiles |
Eyeka veut transposer le succès des sites communautaires à l'univers du mobile. La jeune pousse distribue une plate-forme en marque blanche qui permettra aux mobinautes de partager photos et vidéos.
(25/10/2006) |
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Il n'y a pas de raison pour que le Web 2.0 n'investisse pas
également le téléphone mobile. Certes, les débits ne
permettent pas encore de proposer des équivalents mobiles aux
YouTube et autres Flickr, mais ce n'est pas ce qui risque de
décourager Gilles Babinet, bien au contraire. Avec Musiwave,
cet entrepreneur en série entrait en 2000 sur un marché de la
musique sur portable alors balbutiant et sur lequel les premières
barrières technologiques ne seront franchies que un an plus
tard. Il a depuis revendu Musiwave pour 100 millions d'euros
(lire l'article
du 25/09/2005) et s'apprête aujourd'hui à réitérer l'aventure
en lançant Eyeka. La start-up distribue une plate-forme de sites
communautaires mobiles qui seront enrichis, par les utilisateurs,
de contenus photos et vidéos inédits.
"Nous proposons un service qui repose sur des technologies qui
ne sont pas encore matures mais qui offre un haut potentiel
en cas de réussite" explique Gille Babinet, fondateur et directeur
de Eyeka. Il devra en effet attendre la généralisation de la
3G et du HSDPA pour offrir un service confortable aux futurs
utilisateurs de son réseau social mobile. L'ambition d'Eyeka
est de fournir une plate-forme de partage communautaire de photos
et de vidéos, des contenus lourds qui nécessitent des débits
rapides et des terminaux compatibles.
La plate-forme
sera vendue en marque blanche à des acteurs télécoms :
opérateurs, MVNO ou portails, qui se chargeront de sa commercialisation.
Les utilisateurs du service seront ainsi en mesure de partager
instantanément leurs photographies ou leurs films avec l'ensemble
de la communauté sur le modèle de Flickr ou YouTube. Une application
qui tombera à point nommé pour permettre aux opérateurs d'inciter
leurs abonnés à utiliser et ainsi rentabiliser les réseaux de
nouvelle génération.
"Nous offrons aux opérateurs une opportunité de proposer un
service innovant et de le monétiser", précise Gille Babinet.
Le modèle économique repose sur la vente de contenus
B2B dans une logique d'agence. Les photos et vidéos prises sur
le fait par les mobinautes seront ensuite proposées par exemple
aux médias. Les opérateurs peuvent ensuite rémunérer Eyeka à
la commission sur chaque vente ou au forfait pour une utilisation
globale de la plate-forme.
Eyeka compte pour le moment une vingtaine de collaborateurs
et s'apprête à signer son premier contrat. "La vente d'une première
plate-forme sera conclue d'ici quelques semaines", confie Gilles
Babinet. Ce premier lancement pourrait intervenir à l'étranger.
Une internationalisation que recherche d'ailleurs le fondateur
de la société : "il s'agit de notre principal objectif.
Nous visons d'abord l'Europe, puis l'Asie et enfin les Etats-Unis".
Pour se donner les moyens de cette internationalisation rapide,
Eyoka, qui n'est âgé que de quelques mois, a déjà réalisé une
première levée de fonds de quatre millions d'euros auprès de
Ventech Capital et DN Capital. Eyeka vise l'équilibre opérationnel
pour 2008 avec le support de "plusieurs dizaines de milliers
d'utilisateurs dans le monde", conclut Gille Babinet. |
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