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| Marc Bannelier (Geoconcept) : "Les entreprises pourront enrichir Geoportail de leurs propres informations" |
| Le site public Geoportail veut concurrencer Google Map sur le terrain des Web services. Pour cela, l'Institut Géographique National (IGN) a fait appel à Geoconcept. Son co-fondateur Marc Bannelier fait le point sur les nouveaux services qui seront disponibles dans la prochaine version de Geoportail attendue avant l'été.
(25/01/2007) |
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JDN. Quel est votre rôle dans la préparation de la V2 de Geoportail ?
Marc Bannelier. Geoconcept a la responsabilité de mettre en place l'architecture de gestion des données géographiques de Geoportail et de proposer des outils pour permettre aux internautes et aux professionnels d'utiliser ces données dans le cadre de services gratuits et payants. Ce qui passe notamment par le développement de Web services. Les collectivités locales sont fortement intéressées, car cela leur permettra d'accéder à des informations de l'IGN sans avoir à héberger elles-mêmes les données. Quant aux entreprises, elles pourront profiter des informations contenues dans Geoportail pour illustrer leurs offres et leurs sites Internet.
Quels nouveaux contenus et services vont enrichir Geoportail ?
Géoportail a pour but de fédérer les données au niveau de l'Etat et des collectivités locales. Des discussions sont en cours dans différents ministères, comme ceux de l'Education et de l'Agriculture, pour enrichir les informations qui seront intégrées dans les services géographiques. On peut imaginer accéder au cadastre, visionner les zones inondables, aux plans de risques
Nous proposerons un service qui permettra aux entreprises et aux collectivités locales de proposer des cartes sur leur site, en sélectionnant les informations qu'elles désirent. Elles pourront également les enrichir avec leurs propres informations dans le cadre de services gratuits ou payants.
Des Web services du type de ceux proposés par Google ?
Sur le principe oui, bien que ceux de Geoportail apporteront des informations supplémentaires et que nos technologies s'appuient sur des standards. Il s'agit d'un nouveau marché pour l'Institut Géographique National, mais il est difficile à estimer. Cependant, on voit que de plus en plus de sites Internet proposent des services liés à la géolocalisation. Il y a par exemple une forte demande de la part des sites immobiliers qui voient dans les services géographiques un véritable outil de vente.
Mais nous découvrirons bientôt l'accueil qui sera réservé à ces Web services, puisque les premiers devraient être proposés avant l'été 2007. |
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