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| Sommaire Télécom-Fai |
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| La part de la VoIP a doublé en un an et le dégroupage total décolle |
| Selon le dernier observatoire de l'Arcep, la VoIP gagne du terrain à toute vitesse, tandis que le dégroupage total fait des émules. Le mobile demeure le principal contributeur aux revenus des opérateurs.
(02/02/2007) |
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Les revenus des opérateurs de télécommunications continuent de progresser à un rythme plus soutenu qu'en 2005 : sur les 10,3 milliards d'euros gagnés au 3ème trimestre 2006, 8,1 milliards sont issus des composantes majeures du marché (fixe, Internet et Mobile), en progression de 3,7 % sur un an, d'après l'observatoire de l'Autorité de régulation des télécoms.
| Le
marché des clients finals des communications électroniques en France
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Revenus
(en
millions d'euros) |
3ème
trimestre 2005 |
3ème
trimestre 2006 |
Variation
T3 06/T3 05 |
|
Téléphonie
fixe
|
2.954 |
2.835 |
- 4,0 % |
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Internet
|
767 |
928 |
+ 21,0 % |
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Téléphonie
mobile
|
4.099 |
4.350 |
+ 6,1% |
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Ensemble téléphonie et Internet
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7.819 |
8.112 |
+ 3,7 % |
|
Autres*
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2.381 |
2.215 |
- |
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Ensemble
du marché
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10.147 |
10.327 |
- |
Source
: Arcep, janvier 2006
*services avancés, liaisons louées, transport
de données, renseignements et annuaires, hébergement
et gestion des centres d'appel, terminaux et équipements |
Alors que les abonnements à la téléphonie fixe par commutation continuent de perdre du terrain (- 3,5 % sur un an), la baisse de revenus consécutive est compensée par la progression de la téléphonie haut-débit sur IP. En effet, la part de la VoIP dans les communications a plus que doublé en un an (+ 128 %), que ce soit en trafic ou en nombre de nouveaux abonnements : près d'un appel sur cinq passe par la VoIP (18,6 %) et elle bénéficie de 14,6 % du nombre total d'abonnements.
Au total, alors que les revenus de la téléphonie fixe s'étaient stabilisés depuis 2004, ils ont légèrement progressé au 3ème trimestre 2006 (+ 1,6 % sur un an). L'Arcep précise cependant que sur les 5,5 millions d'abonnements IP, 4 millions sont souscrits en doublon d'une ligne commutée existante, et 1,5 millions sont totalement dégroupés.
| 1,5 million de lignes totalement dégroupées |
Le dégroupage total a en effet décollé : au troisième trimestre, l'Arcep comptabilise 1,5 millions de lignes totalement dégroupées, contre 400.000 à la même période en 2005. Le dégroupage partiel a en conséquence baissé depuis le début de l'année 2006.
Les accès Internet affichent une croissance très forte de leur nombre (+ 39 %) et de leurs revenus (+ 31,1 % sur un an) malgré le taux d'équipement très important de 14,7 millions d'accès, dont 75 % en haut débit.
Du côté du mobile, on constate une croissance de 8,1 % du nombre de clients, qui s'élève désormais à 49,8 millions pour le 3ème trimestre 2006. Une croissance meilleure que celle enregistrée un an plus tôt (7,5 %) et qui se vérifie également dans le volume de trafic qui croit de plus de 15 % en un an, dopé par une consommation moyenne plus élevée de 10 minutes comparativement à 2005. Par ailleurs, 65 % des possesseurs de mobile utilisent un forfait ; un chiffre en constante progression depuis 2001. Les services mobile génèrent 4,3 milliards d'euros, et progressent eux moins que les années précédentes. La facture moyenne mensuelle en semble d'ailleurs impactée puisqu'elle baisse de 1,8 % en un an, à 29,3 euros au troisième trimestre.
Cependant parmi ceux-ci, les revenus issus des services de messagerie interpersonnelle (SMS et MMS) et de l'Internet mobile ont cru à un rythme élevé (+ 23,4 %), à relier avec une meilleure interopérabilité entre terminaux, ainsi qu'à la sortie d'offres issues de partenariats entre opérateurs et éditeurs informatiques (Messagerie instantanée et moteur de recherche intégrés). Les revenus voix (services vocaux) représentent toujours la majorité des revenus issus des services mobile (86,5 %) et augmentent de 3,9 % sur un an. Le mobile reste le meilleur contributeur du marché avec un revenu de 4,3 milliards d'euros sur le trimestre en croissance de 6,1 % sur un an.
Pour finir, l'observatoire de l'Arcep revient sur les revenus issus des renseignements téléphoniques : le marché cesse de se détériorer comme c'était le cas au deuxième trimestre, et se stabilise à 40 millions d'appels pour 38 millions d'euros de revenus.
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