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Thierry Vandewalle et Alexandre Very (WCube) : "Le buzz apporte un discours complémentaire via l'implication des consommateurs"
WCube vient de recruter Alexandre Very, ex-DA de Culture Buzz pour créer une cellule dédiée au buzz marketing. Qu'en attend WCube ? Quelles sont les perspectives du buzz selon le spécialiste ?   (13/02/2007)

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Dossier Web 2.0
(article modifié le 14/02/07 à 12h00) JDN. Pourquoi créer une entité dédiée au Buzz marketing ?
Thierry Vandewalle. WCube connaît une croissance importante au fur et à mesure que le marché grossit, nous avons donc besoin de muscler l'agence avec des cellules spécialisées pour traiter les demandes de nos clients. Ainsi, en plus de son activité historique en création interactive, l'agence dispose maintenant de quatre pôles spécialisés : le pôle Media qui gère l'achat d'espace et le e-marketing, qui représente actuellement 20 % de l'activité, NIW qui permet de traiter les contrats offline (Lire l'article WCube se lie à deux parteniares media du 01/09/2006), le pôle Search Marketing (SEO/SEM), et la cellule buzz marketing. Elle sera dirigée par Alexandre Very, ancien directeur artistique du blog de l'agence Culture Buzz, pionnière du domaine en Europe. En spécialisant au maximum nos pôles, nous voulons assurer à la fois une qualité optimum pour chacun des aspects d'une campagne, tout en en ayant une vision d'ensemble. Par ailleurs, parmi nos clients, nombreux sont demandeurs de ce genre d'opérations.

Alexandre Very. Jusqu'à maintenant, le buzz marketing représentait une activité en marge dans le monde de la publicité. C'est d'ailleurs pour cette raison que j'ai quitté Publicis pour rejoindre Culture Buzz et développer son blog qui, petit à petit, est devenu le portail d'actualités de référence en la matière. Actuellement, la tendance du buzz se propage et devient une méthode à part entière du marketing. Il est donc naturel qu'il quitte les entreprises pionnières pour rejoindre des agences qui connaissent bien les marques : cela donne plus de légitimité à son utilisation. en travaillant au sein d'une agence reconnue, comme WCube, je suis plus à même de convaincre et d'éduquer les clients.

Quels sont les objectifs de WCube pour cette année qui commence ?
Thierry Vandewalle. Avec 70 collaborateurs aujourd'hui, nous avons connu en 2006 une croissance supérieure à 40 % et 2007 s'annonce au moins aussi bien. Les bénéfices (670.000 euros de résultat net en 2006) sont intégralement réinvestis, ce qui nous permet d'autofinancer notre croissance et la création de nouveaux pôles spécialisés comme le Search (référencement naturel et liens sponsorisés) ou le Buzz. Nous continuons à recruter dans la quasi-totalité de nos métiers, création, conseil, gestion de projet et technologie. Par exemple, Bruno Auret nous a rejoint il y a quelques semaines en direction de création. Son expérience va beaucoup apporter au studio créatif de l'agence. En outre, pour continuer de progresser et éviter la sclérose que connaissent certaines grosses agences, nous souhaitons que chaque pôle spécialisé dispose de ses clients propres : l'idéal serait qu'ils arrivent à générer 20 à 25 % de leur chiffre de cette manière. Par ailleurs, nous commençons également à developper une entité mobile, dédiée à l'envoi de SMS et MMS. D'ici à quelques semaines, nous devrions signer avec un ou deux clients pour une campagne de pub mobile.

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Quelle est votre vision de l'avenir du buzz marketing ?
Alexandre Very. La publicité classique ne va pas disparaître demain. Le buzz marketing ne va pas la remplacer, il n'y a pas d'opposition entre les deux. En revanche, de nouvelles formes de publicité, très efficaces, vont apparaître avec le mix du buzz marketing et l'utilisation des canaux traditionnels. Le buzz apporte un discours différent, en donnant la parole aux consommateurs, mais aussi en utilisant la force de la créativité. Cette culture issue du Web 2.0 a atteint une maturité qui lui permet de se confronter à la culture de la marque.

De plus en plus, sans s'opposer à la campagne classique, le buzz en devient une partie, un dispositif prévu pour faire réagir et impliquer les consommateurs. Plus le temps passe et plus les annonceurs comprennent la nécessité de donner la parole et intègrent les changements en cours dans la communication avec leurs clients. Bien que l'usage du buzz leur paraisse risqué, ils comprennent que le plus gros risque est de ne rien faire. Dans le cas de Vichy par exemple et de son "faux blog de consommatrice" (Lire l'article Blogs de marques, les pionniers témoignent du 06/10/2005), même si l'expérience a été ratée, la marque a eu le mérite de s'expliquer, de jouer la transparence, ce qui a calmé rapidement les esprits échauffés. Nous sommes donc pour l'instant des pionniers, mais globalement, je pense que tout le monde va tendre vers le buzz marketing !
 
 
Lucile REYNARD, JDN Sommaire Publicité
 
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