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Les Etats-Unis poursuivent leur croisade anti-adware
La Federal Trade Commission vient de condamner l'éditeur Direct Revenue à payer une amende de 1,5 million de dollars pour diffusion d'adwares. Si la FTC s'attaque aux éditeurs, les annonceurs sont aussi concernés.   (20/02/2007)

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Direct Revenue
L'éditeur d'adware (logiciel affichant automatiquement des publicités sur ordinateurs) Direct Revenue a finalisé un accord avec la Federal Trade Commission (FTC) dans lequel il s'engage à payer à 1,5 million d'euros d'amende pour avoir proposé des contenus en téléchargement gratuit aux internautes dans lesquels étaient dissimulés de tels programmes. Le montant de l'amende a toutefois été jugé relativement faible au regard du chiffre d'affaires de plusieurs dizaines de millions de dollars réalisé de Direct Avenue en 2004 et 2005.

La FTC a également imposé à Direct Revenue d'obtenir l'accord explicite des internautes avant de leur fournir un adware. Ce dernier devra également pouvoir être supprimé du poste client de manière simple. Jusqu'à présent, les 4 applications proposées par l'éditeur restaient difficiles à détecter et encore plus dures à supprimer. Direct Avenue prétextait pour sa défense que des éditeurs de logiciels tiers avaient employé ses adwares sans en respecter les conditions d'utilisation.

Fin janvier justement, trois clients annonceurs de Direct Revenue ont été récemment mis en cause pour avoir employé de telles pratiques en utilisant les logiciels de la société. Cingular, Priceline et Travelocity ont accepté de payer respectivement 35.000, 35,000 et 30.000 dollars pour l'arrêt des poursuites engagées à leur encontre. Ils étaient accusés d'avoir dépensé des centaines de milliers de dollars pour placer des publicités via un adware fourni par Direct Revenue afin d'afficher automatiquement des publicités sur les ordinateurs d'internautes.

La FTC est particulièrement sensible à ce phénomène. Zango (ex 180solutions), une entreprise similaire à Direct Revenue a été condamnée en novembre dernier à une amende de 3 millions de dollars. Intermix Media, a quant a elle dû s'acquitter de 7,5 millions de dollars pour stopper la procédure lancée par la FTC en juin 2005.

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Direct Revenue
Les délits et crimes informatiques occupent désormais une place croissante dans l'emploi du temps de la FTC qui a notamment été impliquée dans le procès contre Sony BMG. La major était accusée d'avoir diffusé sur un CD audio un logiciel anti-copie coupable de relever les habitudes d'écoute des internautes afin de mieux cibler les annonces publicitaires. Sony s'est ensuite engagé à dédommager les utilisateurs du CD jusqu'à 150 dollars.
 
 
Guillaume DEVAUX, JDN Sommaire Le Net
 
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