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Ogone traque la fraude à la carte bleue
Les systèmes de paiement utilisés en France protègent bien les marchands de la fraude en ligne, ce qui n'est pas toujours le cas à l'étranger. Ogone propose un système pour évaluer le niveau de risque des transactions.   (28/02/2007)

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Ogone
Le commerce électronique français est en pleine santé (lire notre article 12 milliards d'euros pour l'e-Commerce en France du 15/01/07). Dans le même temps, le taux de fraude à la carte bleue reste bas, aux alentours de 0,2 % en France. Cependant, les cybermarchands vendant à l'étranger peuvent être confrontés à des taux de fraude plus importants. C'est pour traquer les actes d'achats frauduleux que la société belge Ogone propose un module de détection de fraude en ligne sur sa plate-forme de gestion de systèmes de paiements.

"Le taux de fraude à la carte bleue depuis des pays comme la Russie ou l'Indonésie peut représenter 20 à 30 % pour certains marchands. Même l'Angleterre a des taux de fraude élevés par rapport à la France", explique Xavier Thiran, directeur du développement commercial de la société. En outre, certains secteurs sont plus à risques que d'autres. Pour Thierry Pierson, cofondateur de la société, il s'agit surtout de secteurs sur lesquels le panier moyen est élevé, comme le luxe ou le voyage. "Le canal de vente peut aussi poser problème, ajoute-t-il. Par exemple, le problème de la fraude se pose pour les billets électroniques vendus en dernière minute par les compagnies aériennes. Il n'est pas simple de s'assurer de la qualité d'une transaction deux heures avant le départ."

La première solution en la matière date d'il y a trois ans. Basique, elle croisait le nom du pays d'origine du détenteur de la carte avec l'adresse IP de l'acheteur. Si les informations correspondaient, l'achat était validé, sinon il était refusé. L'outil permettait en outre de constituer des black lists d'adresses IP et de numéros de comptes bancaires. Aujourd'hui, Ogone propose de prendre en compte une vingtaine de critères afin d'affiner cette démarche. Les marchands peuvent décider eux-mêmes du degré de risque associé à chacun d'entre eux, en fonction de la spécificité de leur activité. "Nous avons introduit une notion de scoring qui permet de noter le niveau de risque de la transaction", explique Xavier Thiran.

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Concrètement, un achat effectué depuis un webmail aura une note plus élevée que s'il s'agit d'une adresse professionnelle. Le marchand peut aussi limiter le nombre d'achats possibles depuis une même adresse IP sur une période donnée. Ainsi, un fraudeur pourra plus difficilement tester une liste de numéros de carte bleue. Charge ensuite au marchand de refuser automatiquement l'achat ou bien d'y regarder de plus près.
 
 
Frantz GRENIER, JDN Sommaire e-Commerce
 
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