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e-Pub : les recettes nettes ont augmenté de 45 % en 2006
L'étude annuelle du marché publicitaire IREP - France Pub prend pour la première fois en compte les recettes nettes des médias en ligne en 2006. La part de marché du Web a dépassé celle des quotidiens nationaux.   (15/03/2007)

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France Pub
Pour la première fois, en 2006, l'IREP (Institut de recherches et d'études publicitaires) a intégré Internet dans son indicateur annuel des recettes publicitaires nettes des médias. Grâce à sa collaboration avec l'IAB France et le SRI (Syndicat des régies Internet), il est donc désormais possible de confronter sa mesure des recettes nettes des médias en ligne avec celle des dépenses nettes des annonceurs sur le Web, effectuée par France Pub. Une comparaison réalisée chaque année depuis sept ans par l'IREP et France Pub sur les autres médias. Il en ressort que les dépenses nettes des annonceurs sur Internet ont augmenté de 42 % en 2006, un chiffre corroboré par des recettes annoncées en hausse de 45 % par les régies. En brut, les investissements e-pub sont estimé par TNS Media Intelligence et l'IAB en hausse de 48,2 % en 2006.

Preuve est donc faite cette année que le Web n'a pas usurpé sa réputation. A ce rythme, le Web sera passé devant l'affichage dans trois ans. Car la croissance du média Internet est sans commune mesure avec ce que vivent les autres médias. La télévision, dont la croissance redémarre en 2006, ne progresse que de 4,5 % (contre 1 % en 2005). Le support le plus dynamique, après le Web, n'est autre que la presse gratuite d'information, dont les recettes ressortent en hausse de 23 %. Ensuite, on retrouve les annuaires… sur Internet, dont les recettes ont augmenté de 22,7 % en 2006. Tous les autres médias sont en dessous de 10 % de croissance d'une année sur l'autre. Et la publicité extérieure fait pour ainsi dire du sur-place, certains supports comme l'affichage grand format étant même en recul.

Recettes publicitaires nettes hors taxe des médias français en 2006*
(en milliards d'euros)
Montants Evolution
2006/2005
Parts de marché
Presse
4,844 + 1,9 % 41,7 %
Quotidiens nationaux
0,362+ 1,1 %3,1 %
Quotidiens régionaux
1,078+ 1,4 %9,3 %
Magazines
1,527- 1,0 %13,2 %
Spécialisés
0,572+ 1,0 %4,9 %
Gratuits
1,168+ 7,2 %10,1 %
Hebdos régionaux
0,137+ 1,4 %1,2 %
Télévision
3,382 + 4,5 % 29,1 %
Publicité extérieure
1,085 + 0,2 % 9,4 %
Annuaires
1,035 + 4,9 % 8,9 %
dont Internet
0,297+ 22,7 %
Radio
0,807+ 1,5 %7,0 %
Internet**
0,370 + 45,0 % 3,2 %
Cinéma
0,082 + 5,1 % 0,7 %
Total marché
11,604 + 3,7 % 100 %
Source : IREP, 2006
*Hors échanges marchandises, petites annonces presse incluses
**Estimation du marché total sur la base des réponses des régies membres de l'IAB et du déclaratif des régies membres du SRI - Hors liens sponsorisés et shopping

L'essor d'Internet exerce également un impact négatif sur le marketing direct, pour lequel les dépenses nettes des annonceurs sont en recul de 1,1 %. La dématérialisation (e-mailings, SMS) réduit en effet les volumes sur les moyens traditionnels (mailings postaux et éditions de catalogues).

Sur l'année 2006, l'IREP estime que l'Internet représente 3,2 % des recettes publicitaires nettes des médias (hors liens sponsorisés), tandis que France Pub évalue la part de marché du Web à 1,7 % des dépenses médias (liens sponsorisés compris, mais le calcul tient compte des dépenses hors médias). Pour TNS et l'IAB, la part de marché d'Internet, sur les investissements médias bruts, s'élève en 2006 à près de 8 % (hors liens sponsorisés). Avec un marché média brut de 1,688 milliard d'euros hors liens sponsorisés, contre un marché en net de 0,542 milliard, y compris les liens sponsorisés, le différentiel brut / net est à peu près stable (le net représentant 32 % du brut, contre 33 % en 2005) et est équivalent à ce qui s'observe par exemple sur l'affichage ou la radio.

Dépenses de communication nettes des annonceurs français en 2006
(en milliards d'euros)
Montants Evolution
2006/2005
Part de marché
Médias
Presse
4,506 + 1,7 % 13,9 %
dont presse quotidienne
1,080+ 1,7 %3,3 %
Télévision
4,209 + 4,5 % 12,9 %
Affichage
1,414 + 0,2 % 4,4 %
Radio
1,001 + 1,5 % 3,1 %
Internet*
0,542 + 42 % 1,7 %
Cinéma
0,126 + 5,3 % 0,4 %
Hors médias
Marketing direct
9,979 - 1,1 % 30,7 %
Mailings
4,824 - 1,5 % 14,8 %
Prospectus
0,788 + 3,1 % 2,4 %
Editions publicitaires
3,509 - 3,0 % 10,8 %
Autres (marketing tél...)
0,858 + 6,5 % 2,6 %
Promotion
5,077 + 2,8 % 15,6 %
Relations publiques
1,809 + 3,5 % 5,6 %
Salons et foires
1,460 + 4,2 % 4,5 %
Annuaires**
1,189 + 4,9 % 3,7 %
Parrainage
0,851 + 2,7 % 2,6 %
Mécénat
0,357 + 1,0 % 1,1 %
Total marché
32,520 + 2,1 % 100 %
Source : France Pub, 2006
Achats en net, commissions et honoraires des agences, frais techniques et de fabrication, petites annonces presse non incluses
*Achat d'espace et liens sponsorisés - **Annuaires imprimés et Internet

En termes de recettes, la part du marché du Web a désormais dépassé celle des quotidiens nationaux (3,1 %). Et du point de vue des dépenses, selon France Pub, Internet se situe devant la radio locale et la presse professionnelle, et à 0,2 point de part de marché de la radio nationale et de l'affichage grand format.

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France Pub
Le marché peut saluer l'avancée que constitue le rapprochement de l'IREP avec l'IAB et le SRI, et la volonté de transparence qui émane de cette nouvelle édition du bilan IREP-France Pub, qui a le mérite de décrypter le marché publicitaire sur la base de données nettes.
 
 
Raphaële KARAYAN, JDN Sommaire Publicité
 
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