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André met un pied dans la vente en ligne
André teste depuis mars la vente de ses chaussures sur le site spécialisé Sarenza.com. Selon le résultat, la société pourrait envisager de créer son propre magasin virtuel.   (19/03/2007)

  Le site
André
Avoir été fondé en 1896 est à la fois un avantage et un inconvénient pour le vendeur de chaussures André. Un avantage, car sa longévité en fait une des marques les plus connues du secteur en France et que son réseau d'enseignes maille la France entière. Mais aussi un inconvénient, car il lui faut régulièrement dépoussiérer son image.

Pour cela, André à notamment décidé de se mettre à l'heure Internet. En 2005 son nouveau directeur général, François Feijoo, décide de créer un site, ce dont ne disposait pas encore la marque. Et depuis début mars, la société distribue ses chaussures sur le site de vente en ligne Sarenza.com, une première pour la société.

"Quand je suis arrivé à la direction générale d'André en 2005, l'entreprise était fatiguée. Il fallait la repositionner et moderniser ses produits et son image, ce qu'Internet nous a aidé à faire", explique François Feijoo. Outre la recherche d'un nouveau style pour ses modèles de chaussures et le relooking de ses 132 boutiques, André réfléchit donc sérieusement à créer un site de vente en ligne pour accompagner son développement. "Devant l'essor du commerce électronique, nous avons pensé que le projet valait la peine d'être étudié. Mais nous nous sommes rapidement aperçus que vendre sur Internet était un vrai métier nécessitant des compétences techniques et logistiques que nous n'avions pas en interne", analyse François Feijoo.

Ainsi, plutôt que de créer un projet ex nihilo, coûteux et risqué, la société choisi de tester la vente de chaussures en ligne sur le site spécialisé Sarenza.com (lire notre article : L'ex PDG d'AOL France prend la direction d'un Sarenza en pleine crise, du 14/03/07). "Notre objectif est de tester s'il est intéressant pour nous de vendre nos produits en ligne, explique François Feijoo. Nous ne nous attendons pas à faire un chiffre d'affaires significatif très rapidement, mais nous nous donnons une saison pour nous faire une idée du potentiel".

  Le site
André
Ainsi, plusieurs dizaines de modèles André sont depuis une dizaine de jours disponible chez le cybermarchand. Dans l'opération, André ne prend aucun risque financier puisqu'il se fait payer pour voir. En effet, ses chaussures ont été achetées par Sarenza qui prend lui-même en charge le stockage et la logistique. Finalement, si la présence d'André sur Internet vise plus, pour le moment, à travailler son image, la société pourrait étendre son réseau d'affiliés virtuels, et pourquoi pas, ouvrir son propre magasin en ligne.
 
 
Frantz GRENIER, JDN Sommaire e-Commerce
 
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