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Denis Wathier (Thomas Cook) : "Nous comptons prendre des parts de marché aux pure-players" |
Après Voyages-sncf.com, la SNCF et Maeva, Denis Wathier succède à Olivier de Nicola à la tête de Thomas Cook France. Son objectif consiste à accélérer les ventes en ligne, mais en synergie avec le réseau.
(30/03/2007) |
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JDN. Vous rejoignez Thomas Cook en tant que directeur général France. Qu'est-ce qui motive votre choix ?
Denis Wathier.
Avec 450 agences de voyages en France, Thomas Cook est le plus important réseau de distribution intégré. C'est également une des premières marques à l'échelle européenne dans le tour-operating, et les ambitions de développement du groupe en France sont très fortes. Relever le défi est donc pour moi un objectif enthousiasmant. D'autant plus que le développement des ventes en ligne représente un axe de développement important. Mais il est encore un peu tôt pour en parler dans le détail, car sur ce point, Thomas Cook a pris beaucoup de retard, et la stratégie Internet reste encore à définir.
Quel est aujourd'hui le positionnement de Thomas Cook sur Internet ? Vous venez notamment de lancer une nouvelle version de votre site.
En effet, une nouvelle version a été lancée la semaine passée, elle fait notamment la part belle aux produits packagés, ce qui est un axe de développement important, car ils apportent les marges les plus élevées, et offrent un positionnement différenciant par rapport à nos concurrents qui s'appuient plus largement sur la vente de produits d'hôtellerie et de location de voitures. Nous proposons également sur notre site des nuitées d'hôtels et de la billetterie aérienne via la solution de Go Voyages. Mais cette nouvelle version n'est pas complètement aboutie, elle constitue une étape intermédiaire. Par ailleurs, Thomas Cook n'a consacré jusqu'à maintenant que très peu d'investissements en matière d'acquisition marketing de clients sur le Web. Or l'affiliation, le référencement naturel et payant, les campagnes d'image et la signature de partenariats sont à développer désormais.
Quelle est votre vision du marché du voyage qui vit aujourd'hui une phase de consolidation ?
Un marché qui se restructure est signe d'un marché qui se professionnalise. Et comme nous participons nous-mêmes à ce mouvement de consolidation, c'est également une période qui offre des opportunités de gagner des parts de marché, du fait que le périmètre des sociétés change. Et ces opportunités sur le marché français sont très intéressantes. Cela implique de déployer des politiques agressives. Dans la sphère Internet, Thomas Cook a actuellement une part de marché très faible. En revanche, la colonne vertébrale du groupe réside dans le réseau, et l'objectif sera donc de développer le canal du Web en synergie et non pas à côté de ce réseau, de manière à en faire un outil de vente, mais également un apporteur d'affaires pour les agences. C'est notamment ce que nous constatons actuellement, une grande part de la recherche d'informations se faisant en ligne et les finalisations d'achat de voyages étant ensuite réalisées par téléphone ou en agence. Le réseau physique est un avantage clé et nous ne nous gênerons pas pour prendre des parts de marché aux pure-players.
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