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EMI en termine avec les DRM avec l'aide d'Apple
La major va proposer l'ensemble de son catalogue libre de DRM. L'iTunes Music Store sera la première plate-forme à distribuer ses morceaux au prix premium unitaire de 1,30 centime.   (03/04/2007)

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EMI vient de donner un coup de pied dans la fourmilière du DRM. La major anglaise vient en effet d'annoncer qu'elle proposera l'ensemble de son répertoire musical numérique en téléchargement sans aucun DRM. Cette annonce majeure se concrétisera dès le mois de mai. L'iTunes Music Store d'Apple sera alors la première plate-forme de téléchargement à proposer la nouvelle offre premium imaginée par EMI pour distribuer des morceaux libres de toute protection.

Le manifeste du 6 février 2007 rédigé par Steve Jobs pour plaider en faveur d'un marché de la musique libre de tout DRM a semble-t'il porté ses fruits. "Si les 4 grandes majors autorisaient Apple à vendre leurs morceaux sans mesure de protection nous ne vendrions que de la musique libre de tout DRM", expliquait alors le patron d'Apple dans un appel pour créer un "vrai marché de la musique interopérable."

EMI, peut-être poussé par ses résultats en baisse et son plan de restructuration, vient de répondre favorablement à la demande de Steve Jobs. Lors d'une conférence de presse organisée conjointement avec Apple, Eric Nicoli, le nouveau patron de la major depuis janvier 2007, vient en effet d'annoncer que l'ensemble de son catalogue numérique sera disponible sans DRM et à l'échelle internationale.

iTunes sera le premier distributeur à profiter de cette offre. Les premiers morceaux sans protection seront proposés aux internautes dès le mois de mai prochain. La plate-forme de téléchargement proposera les titres de EMI dans le cadre d'une offre premium. Les morceaux vendus à l'unité, toujours au format AAC, seront désormais proposés dans deux versions distinctes : les titres sans DRM et avec une qualité sonore deux fois meilleure seront vendus 30 centimes plus cher soit 1,30 euro tandis que les morceaux avec DRM continueront à être vendus 0,99 centime.

Les albums complets seront automatiquement vendus sans DRM et avec une meilleure qualité audio au même prix qu'avant, soit 9,99 euros. Les consommateurs qui auront déjà acheté des morceaux sur l'iTunes Music Store pourront convertir leurs titres en s'acquittant d'un complément de 30 centimes. L'initiative de EMI n'est cependant pas réservée à iTunes. D'autres plates-formes en profiteront également. EMI représente des artistes tels que Coldplay, Gorillaz, les Rolling Stones ou encore Diam's en France, meilleure vente d'album 2006.

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EMI, 3ème acteur du marché derrière Universal et Sony-BMG, mise donc sur l'interopérabilité et une amélioration de la qualité des morceaux pour convaincre les internautes de payer un surcoût et de franchir le pas du téléchargement. L'évolution des ventes à compter d'aujourd'hui révèlera la pertinence du pari. Des chiffres sur lesquels toute l'industrie du disque aura les yeux braqués. L'expérience permettra en effet de déterminer si oui ou non les DRM constituaient un frein à la progression du téléchargement légal. Des chiffres qu'il faudra lire également en tenant compte du surcoût.
 
 
Guillaume DEVAUX, JDN Sommaire Le Net
 
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