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| L'agence Web X-Prime (re) monte à Paris |
| Issue de Fullsix, l'agence Web toulousaine X-Prime s'implante à Paris où se trouvent la plupart de ses budgets. Pour recruter clients et collaborateurs, elle a misé sur une campagne virale.
(16/04/2007) |
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Dans le monde des agence Web comme ailleurs, les exemples de sociétés quittant Paris pour s'implanter en région ne sont pas nombreux. C'est pourtant l'histoire de X-Prime, créée en 2002 à Toulouse par des salariés de FullSix, qui en est restée la maison mère jusqu'en 2005.
Cette implantation régionale est liée au contexte de l'époque. "Nous sommes nés après la bulle, dans un contexte de crise du secteur", raconte François Garcia, directeur général de X-Prime. Le président de FullSix a l'idée de proposer à David Ferrara, alors directeur artistique, de monter une structure plus petite pour les budgets de 30 à 40.000 euros. Celui-ci part donc à Toulouse avec son équipe de cinq personnes, ainsi que François Garcia, toulousain d'origine, passé par l'agence Web Kahiloa.
Pour cibler des budgets limités, nombreux dans "l'après-bulle", l'agence adopte alors un positionnement "low cost". Le choix de partir en province répond à ce besoin de réduire les coûts de fonctionnement. Finalement, la maison mère ne fournit pas de clients à X-Prime, contrairement à l'accord d'origine, mais apporte néanmoins un soutien au niveau administratif pendant deux ans. La petite agence prend son indépendance en 2005, avec le rachat par ses dirigeants des parts de FullSix. Ils possèdent aujourd'hui 80 % du capital.
L'activité de l'agence Web est à 65 % BtoB. Généraliste, elle ne privilégie pas l'un de ses trois métiers (conseil, création, développement). En 2006, son chiffre d'affaires a doublé. L'effectif a également été multiplié par 2, à 50 personnes.
Parmi ses clients, elle compte Orange, TPS, Henkel et les laboratoires Pierre Fabre, qui possèdent 20 % de l'agence via le groupe Sud Communication (Sipa Press et 6 % de La Dépêche du Midi).
Pour accompagner cette croissance, X-Prime veut s'implanter à Paris. Un retour aux sources nécessaire puisque, pour François Garcia, "le seul inconvénient d'être uniquement à Toulouse est que seuls 30 % de nos clients sont de la région. Les annonceurs principaux sont à Paris". Un simple bureau a été ouvert en juin dernier, mais une personne a été recrutée pour développer cette année une véritable agence sur place.
Autre outil
au service de cette montée en puissance, une campagne virale autour du site Trobizar.com, relayée sur des blogs et sites de partage vidéo. A partir de la fin décembre et pendant deux mois, ce dispositif de 25.000 euros, dont 15.000 pour le tournage, met en scène dans des vidéos un chef de projet, un créatif et un ingénieur d'une agence. L'objectif de la campagne, en plus de la notoriété recherchée par la publicité, est le recrutement. "Avec la croissance, la ressource se fait rare, à Toulouse comme à Paris. D'ailleurs, le moitié de notre effectif vient d'agences parisiennes", explique François Garcia.
Le développement de X-Prime cette année ne sera pas seulement géographique. Une activité publicitaire, pour médiatiser les dispositifs créés, sera prochainement lancée. Elle regroupera le conseil en achat d'espace, l'affiliation, et le référencement (le référencement payant sera toujours réalisé par l'agence Hoyado). Cette activité pourrait, à terme, être filialisé, si elle concerne la mise en avant de dispositifs réalisés par d'autres agences. Par ailleurs, une société de production de films (toujours pour le Web) devrait être créée dans les prochaines semaines. Pour 2007, X-Prime table sur un chiffre d'affaires entre 3 et 3,5 millions d'euros, pour un effectif de 60 à 65 personnes. |
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