De nouveaux produits pour les enchères en ligne : les noms de domaine
Les enchères en
ligne de noms de domaine du Mailclub
est un nouveau service gratuit, proposé par Planète
Marseille. Spécialisée dans l'attribution des noms
de domaines et des adresses mails personnalisé, la société
veut diversifier son offre et vient d'ouvrir une salle de vente
virtuelle qui contient déjà une quarantaine de noms
de domaines (plus d'une trentaine en .com, 6 en .net et un en .org).
Les modèles en .fr ne sont pas proposés, la réglementation
étant actuellement trop stricte.
16 personnes avaient mis des offres dés l'ouverture du service
lundi matin. Le principe est le même que pour les autres produits
mis aux enchères sur Internet : un particulier met en vente
un nom de domaine, fixe son prix initial, sa période d'enchère
ainsi qu'un "prix de réserve" c'est à dire
le seuil en dessous-duquel le vendeur refuse la transaction en estimant
que le niveau des enchères est au-dessous de ses espérances.
Après une inscription au préalable au service, les
acheteurs enchérissent en fonction des noms de domaine mis
en vente. Un système d'alerte par mail a été
mis en place pour prévenir l'internaute que sa dernière
offre a fait l'objet d'une surenchère et qu'il peut soumettre
une nouvelle proposition.
Ce service pose le délicat problème des noms de domaine
d'entreprises réputées. Par exemple, on trouve sur
le site de MailClub le nom de domaine Alcatel.net. Les spéculateurs
pourraient-ils profiter de ce système pour s'enrichir ? Charles
Tiné, en charge du service de ventes aux enchères,
assure que le service est exploité de manière transparente.
Planète Marseille refuse les inscriptions des personnes ayant
un mail en provenance d'un site généraliste (du type
Caramail ou Yahoo). Un lien va être mis en place vers le site
de l'AFNIC (dont Planète Marseille est membre) au cas où
un acheteur trouverait un nom de domaine "douteux". La
société dégage toute responsabilité
dans la transaction. Elle met seulement en contact les personnes
susceptibles d'être intéressées pour conclure.
Par l'intermédiaire de ce nouveau service, Planète
Marseille n'affiche pas d'objectif mercantile.
"Nous n'engendrons aucun revenu financier direct de ce service
gratuit à 100%", affirme Charles Tiné. La société
indique vouloir en premier lieu de chercher surtout à augmenter
le trafic sur son site.
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