Actualité / Le Net
Vendredi 9 juillet

Pluie de chiffres lors du premier séminaire consacré à l'Internet gratuit

Les séminaires ont par essence toujours du mal à démarrer mais on en retire souvent quelque chose vers la fin. Le premier séminaire dédié à l'Internet gratuit n'a pas dérogé à la règle. Organisé à Dauphine, il réunissait Sébastien Crozier d'Internet Télécom et deux de ses clients, la FNAC et VNU.
Première donnée essentiellement du marché, le coût d'acquisition d'un internaute gratuit a été estimé par le représentant d'Internet Télécom à 50 francs par abonné et par an, à partir de 100 000 abonnés. Une somme qui représente tout de même, comme l'a fait remarquer l'assistance 5 millions de francs par an. Godefroy Jordan, directeur général d'Alpaga a insisté sur le fait que si le coût d'acquisition d'un client était plus élevé pour l'Internet gratuit, il était plus vite amorti, grâce aux faibles coûts d'envoi d'emails de marketing direct.
Pour sa part, la FNAC a indiqué avoir réuni 50 000 personnes autour de son offre envisagée plus comme un complément de service assimilable aux 25 000 formations à l'informatique dispensées chaque année.
Si Jean-Christophe Hermann, PDG de Fnac Direct a parlé de son offre comme un "acte de générosité", il s'est vite rattrapé en utilisant le terme d' "échange": la FNAC offre une rue virtuelle (l'accès gratuit) pour mener ses clients surfeurs dans sa boutique non moins virtuelle. Une nouvelle version du portail gratuit de l'agitateur culturel devrait faire son apparition en septembre, pour corriger les quelques maladresses actuelles.
Dominique Busso pour VNUnet s'est targué de 22 500 abonnés, dont 90% d'internautes de deuxième génération (tout comme World On Line). L'accès gratuit de l'éditeur de SVM n'a donc attiré que 2 250 nouveaux internautes. Avec 1 million de pages vues chaque mois, VNUnet constitue ses propres bases de données typologiques sur le comportement de ses clients. Celles-ci ne seront utilisées que "lorsqu'elles apporteront quelque chose à l'internaute". Tout comme la FNAC, le groupe de presse voit l'Internet gratuit comme un véhicule pour donner accès au site VNU qui présente des informations "chaudes".
Godefroy Jordan, lui, a posé la bonne question de l'intérêt des marques à fournir de l'Internet gratuit. "Après avoir vainement tenté d'éditer leur propre contenu, les marques se risquent à un modèle économique qui n'est pas plus sûr", a-t-il affirmé. Internet Télécom qui compte accompagner les marques dans leur développement européen dès septembre a répliqué que l'accès Internet gratuit des marques était forcément de qualité puisqu'il engageait l'image même de celles-ci. Une qualité qui reste à prouver à l'usage... [Alain Steinmann, JDNet].

Au sommaire de l'actualité



 

 

Dossiers

Marketing viral

Comment transformer l'internaute en vecteur de promotion ? Dossier

Ergonomie

Meilleures pratiques et analyses de sites. Dossier

Annuaires

Sociétés high-tech

Plus de 10 000 entreprises de l'Internet et des NTIC. Dossier

Prestataires

Plus de 5 500 prestataires dans les NTIC. Dossier

Tous les annuaires
 
 

Sondage

Ce qui vous a le plus embêté avec le bug de Google :

Tous les sondages