Actualité / Le Net |
Netclic propose un
internet gratuit...
et des services payants
Filiale de Cibox, Netclic
change de stratégie et abandonne l'accès Internet
payant (99 francs par mois) pour proposer une offre d'accès
totalement gratuite à partir du 30 juin. L'Internet gratuit
de Netclic ressemble furieusement à celui de ses concurrents
avec un accès local sur toute la France, une adresse e-mail,
un accès aux newsgroups et un kit de connexion sous la forme
de CD-Rom qui sera envoyé à domicile ou distribué
dans des réseaux commerciaux classiques, des accords étant
en cours de négociation.
Mais le fournisseur a voulu se distinguer en cherchant à
offrir des services supplémentaires qui seront, eux, payants
à hauteur de 45 francs par mois. Les pages personnelles (5
Mo), multiples adresses email et la hotline (au prix d'une communication
classique) sont réservés aux seuls membres payants.
Un portail spécifique leur est aussi dédié
avec des informations personnalisées, la météo
de leur région, des chats, des conseils financiers, des galleries
marchandes et un horoscope de leur signe.
La partie "jeux" n'a pas non plus été oubliée
puisqu'un serveur kali de jeux en réseau est réservé
aux abonnés: ils pourront s'affronter sur Quake au départ
puis sur un grand nombre de jeux du marché. Pour ceux qui
préfèrent des jeux plus simples, et moins violents,
des concours seront organisés avec voyages et autres cadeaux
à la clé. Basé sur une plate-forme Macromedia,
l'interface de ces jeux-concours permettra aux joueurs de voir en
direct l'évolution de leurs adversaires.
L'objectif de Pierre-André Romano, PDG de Netclic, est d'atteindre
les 100.000 abonnés d'ici la fin de l'année: "nous
cherchons à apporter une valeur ajoutée; donner tout
gratuitement et dire on verra dans cinq ans, ça n'a pas de
sens!". Netclic veut donc se détacher du modèle
du tout gratuit et proposer des produits innovants: un partenariat
avec Aplio (voir notre
article sur la téléphonie IP du 5 juin) devrait
notamment permettre de fournir un "pack Aplio" personnalisé...
[Alain Steinmann,
JDNet]
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