Cyril
Zimmermann, cofondateur et PDG de la régie
interactive Hi-Media, était l'invité
du JDNet Chat du mardi 30 octobre dernier. Pendant
plus d'une heure, il a répondu aux questions
des lecteurs du JDNet. Marché publicitaire,
parcours boursier, rentabilité, mail-marketing,
CPM... Voici le compte-rendu intégral de
ce Chat très dense. Bonne lecture.
JDNet
Chat
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Invité
: Cyril Zimmermann, PDG de Hi-Media
(voir
son parcours) |
Date
: mardi 30 octobre, 18h05-19h20 |
Nombre
de questions posées : 266 |
Nombre
de questions retenues : 50 |
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Cyril
Zimmermann : Bonjour à tous !
A
quoi sert une régie de nos jours ?
Pour les éditeurs de sites Internet, une régie
sert à trouver les budgets publicitaires auprès
des annonceurs (les grandes marques de consommation),
et pour les annonceurs, une régie est un interlocuteur
unique qui lui permet de gagner du temps et d'optimiser
ses choix afin de toucher plusieurs éditeurs.
Jusqu'où
ira le phénomène de concentration des régies selon
vous ? Combien en restera-t-il en France et en
Europe ?
La concentration vient de commencer par la
disparition ou par le retrait de régies américaines.
Elle va continuer par le regroupement des régies
restantes en Europe. D'ici 6 mois, il ne restera
certainement que 3 ou 4 régies paneuropéennes,
grand maximum.
Quel
est le CPM moyen chez Hi-Media ?
Le CPM moyen ne veut rien dire. il varie beaucoup
d'un site à l'autre en fonction de ses particularités
éditoriales, de la structure de son audience et
du dispositif publicitaire mis en place. Le CPM
est aujourd'hui un indicateur parmi d'autres.
Demain, nous fonctionnerons plus sur des raisonnements
tels que ceux pratiqués en TV et en radio.
Pour
vous qui sont ces 3 ou 4 régies ?
Nous, bien sûr, ainsi que Adlink et DoubleClick.
Sur la quatrième, il peut y avoir plusieurs possibilités.
Mais tous les interlocuteurs du marché parlent
ensemble depuis plusieurs mois et il en ressortira
certainement quelque chose dans les six prochains
mois.
Jusqu'où
descendront les prix de vente au CPM, on parle
de 10 ou 15 francs pour une campagne sur Caramail
?
Je crois qu'il y a eu des campagnes cet été
sur les sites portails internationaux avec des
CPM qui étaient bien inférieurs à 10 ou 15 francs.
Les prix tendent aujourd'hui à se stabiliser,
à mesure que le dispositif publicitaire devient
du sur-mesure pour chaque annonceur.
Comment
pouvez-vous espérer faire des bénéfices avec la
chute du prix de CPM ?
Encore une fois, les CPM ne chutent pas tous
de façon homogène. Sur certains sites thématiques,
comme Boursorama, Sport24, Jeuxvidéo.com et MCM,
les CPM se tiennent bien et nous montons des opérations
publicitaires à des prix significativement revalorisés
par rapport à la moyenne du marché.
La
tendance du marché ne va-t-elle pas vers une internalisation
des différents sites pour leur gestion pub ?
C'était la tendance l'année dernière. Avec
la récession du marché publicitaire en 2001 et
sa professionnalisation, on commence à constater
le mouvement inverse. Nous avons pu voir, par
notre filiale, qu'en Suède, un certain nombre
de grands portails tels Yahoo ou Spray avaient
"désinternalisé" leur régie.
Bonjour
! J`ai eu échos d'une rumeur d'une future
fusion avec Adlink, pouvez-vous confirmer ?
Je
n'ai pas eu vent de cette rumeur. Je n'ai pas
de commentaire à faire dessus, si ce n'est que
nous rencontrons les dirigeants d'Adlink régulièrement,
comme ceux d'Adpepper, de IP, de 24/7 il y a quelques
mois, etc...
Des
rumeurs font part d'un rachat de la régie Click-FR
qui commercialise au CPC. Qu'en est-il ?
Je ne suis pas du tout au courant.
De
quelle couleur voyez-vous la vie ?
De la couleur de l'arc-en-ciel, ça change
tous les jours (vous devriez voir la couleur de
mon pull).
Quelles
sont les perspectives d'avenir de Hi-Media et
quelles répercussions en Bourse ?
A la mi-mars, nous avons constaté que le marché
publicitaire online décrochait. Nous avons donc
dû réviser notre business-plan pour 2001 et 2002.
La priorité a été l'avancée rapide vers l'équilibre.
Nous avons entrepris les premières restructurations
il y a six mois, de façon à ce que nous soyons
effectivement à l'équilibre en 2002, et ce sera
le cas. Les perspectives sont donc, une fois cet
objectif d'équilibre affirmé, de grossir de façon
organique ou par rachat ou fusion. Je pense que
c'est ce que les marchés attendent de nous.
Que
répondez-vous à vos petits actionnaires qui ont
fait confiance à votre projet industriel et auxquels
on dit aujourd'hui que le marché de la pub en
ligne s'est écroulé ?
L'écroulement n'est que temporaire. 2001 est
une année d'ajustements, certes violents mais
seulement d'ajustements. L'utilisation d'Internet
progressant, le marché publicitaire repartira
dès 2002 et nous croitrons avec lui.
Etant
actionnaire depuis le premier jour (et ayant un
peu perdu), je m'inquiète pour le niveau de trésorerie.
Peut-il vous permettre de tenir jusqu'à un retour
aux bénéfices ?
Oui, sans problème. Comme je le disais tout
à l'heure, nous avons pris les premières mesures
de réduction de coûts en mars afin d'atteindre
l'équilibre en 2002 au lieu de 2003, comme c'était
initialement prévu. Au 30 juin, notre niveau de
cash était d'environ 12 millions d'euros et c'est
largement suffisant pour supporter les coûts de
restructuration, atteindre l'équilibre et financer
la croissance.
Pensez
vous que le cours de l'action va remonter sur
les 6 prochains mois compte tenu des perspectives
difficiles du marché ?
Le marché est très fluctuant et il ne suit
pas forcément nos volontés d'actionnaires quant
à l'évaluation de la société. Mais beaucoup pensent
que le pire est passé et que les sociétés
comme les nôtres, qui ont réussi à passer
ce cap en s'adaptant à la crise de l'année 2001,
bénéficieront d'un retour en faveur d'ici quelques
mois.
Quels
types de sites attirent plus les internautes que
les autres ?
Les sites qui ont des marques connues des
internautes depuis longtemps, comme Caramail ou
Boursorama, et ceux qui proposent des contenus
et des services à forte valeur ajoutée, comme
Boursorama, encore une fois, ou Sport24.
Selon
l'IAB le banner représente moins de 50
% du CA pub au USA. Quid en Europe ? Quels formats
et quelles solutions ?
On suit à peu près la même tendance. La bannière
est à la fois un format qui est remplaçable par
d'autres et un emplacement dans lequel on peut
décliner tout type de message. Pendant l'été,
nous avons par exemple fait une opération spéciale
pour Zebank sur Boursorama, où nous étions très
loin de la bannière. C'est le sens de l'évolution
de la publicité sur Internet.
Faut-il
nécessairement augmenter la taille des formats
publicitaires pour maintenir un CPM "rentable"
?
Le tout-publicité ne peut pas fonctionner.
Certains formats trop intrusifs témoignent d'un
temps de crise. D'ici quelques temps, le marché
gardera les idées et reverra les formats de façon
à ce que la qualité de service des sites Internet
ne soit pas menacée.
Comment
ne pas noyer la publicité parmi le contenu éditorial
sans importuner l`internaute ?
Je pense que vous voulez dire l'inverse. Quoi
qu'on en dise, je suis persuadé que c'est davantage
l'effet de répétition d'un format inhabituel que
le format en lui-même qui perturbe l'internaute.
Il faut donc jouer sur les deux paramètres.
Pensez-vous
que la vidéo streamée va apporter une nouvelle
dimention dans la pub on line ?
Elle va dans le sens de la fameuse convergence.
C'est quelque chose dont je suis persuadé et d'ici
un an ou deux, on ne se posera même plus la question.
Notre collaboration avec Noos est éclairante sur
ce point.
Quelles
sont les sites sur lesquels vous surfez pour vous
détendre ?
Pour être franc, ce ne sont pas des sites
dont je retiens le nom. Ce sont des sites dont
on me communique les URL en me conseillant d'aller
y faire un tour. Ils sont généralement issus d'associations
ou de sociétés de graphistes et sont visités par
un public très spécialisé, auquel je n'appartiens
pas forcément.
Quelle
sont vos campages de pub en ligne préféreés ?
J'aime beaucoup la publicité pour Orange,
qui tourne en ce moment sur Jeuxvidéo.com. Le
sponsor est intégré au scénario d'un jeu vidéo
en ligne téléchargeable en quelques secondes.
Travaillez-vous
sur le mail-marketing chez Hi-Media ?
Cela fait plus de dix-huit mois que nous avons
lancé notre offre. le mail-marketing représente
aujourd`hui 20% de notre chiffre d'affaires en
France. Nous sommes un des premiers courtiers
d'adresses e-mail opt'in du marché (1,6 million)
et une équipe commerciale dédiée est en place
depuis le début de l`année 2001. Dans ce domaine,
les prix restent à des niveaux élevés, car les
bonnes adresses sont finalement rares et on ne
peut pas envoyer trop de messages publicitaires
non-ciblés sur la même adresse. L'offre est donc
moins pléthorique, mais plus qualitative que sur
le marché de la publicité online classique. C'est
donc un axe de développement très fort chez nous.
Au
fond, Internet ne serait-il pas davantage un support
marketing que publicitaire ?
Il est indéniablement les deux. Cette année,
avec un marché en crise, on a eu effectivement
l'impression que tout le monde oubliait qu'il
s'agissait d'un média à connotation audio-visuelle
et tout le monde privilégiait la dimension interactive,
qui n'est, et qui ne doit être, qu'une des composantes
d'une démarche publicitaire.
Quel
avenir pour le one-to-one marketing sur Internet
? et à quelle échéance ?
Le one-to-one marketing a été plébiscité en
2000, alors que la demande n'était pas encore
là. Maintenant, il semble clair qu'il y a à la
fois une démarche média et une démarche marketing
direct, où la rémunération est de près ou de loin
fonction de l'efficacité de la campagne. Le one-to-one
marketing redevient essentiel.
Question
de la part d`un entrepreneur auvergnat ;-) Si
vous n`aviez pas fondé Hi-Media, avec le succès
que l`on sait, quel chemin professionnel auriez-vous
suivi ?
Je n'en sais rien et ne me suis jamais posé
la question, puisque je n'ai jamais travaillé
dans d'autre société que Hi-Media.
Lors
de votre intro en Bourse, la COB émettait
une réserve sur le fait que vous ne possediez
pas en interne votre tech ad serfeur. Qu'en est-il
?
Nous avons, depuis l'introduction, a développé
nos propres technologies en matière d'ad-serving
et d'envoi d'e-mails. Et nous avons apporté ces
technologies à la société Hi-Media Technologies,
avec d'autres partenaires dans le courant de l'été.
Cette société a pour but de continuer les développements
et de commercialiser les outils DCI et DCI-Mail
dans un marché dominé par DoubleClick, quasiment
monopolistique. Nous avons déjà des clients en
France et en Espagne (La Vanguardia).
Parvenez-vous
à vendre actuellement l'ad'server que vous venez
de lancer ? Combien de clients ? Quel CA généré
?
Nous avons commencé la commercialisation en
septembre et nous avons déjà plusieurs clients.
Cela ne représente toutefois pas encore un chiffre
d'affaires très significatif au niveau consolidé,
mais l'année 2002 risque de changer la donne.
Est-il
opportun d`implanter une technologie concurrente
de Dart de Doubleclick ?
C'est d'autant plus opportun qu'il ne reste
quasiment plus qu'un acteur, qui pratique des
prix assez élevés, alors que les revenus des éditeurs
ou des agences n'ont pas progressé comme escompté.
Nous rentrons sur ce marché avec un outil extrêmement
performant et beaucoup moins cher. Je pense que
ces deux arguments, notamment le dernier, convaincront
de plus en plus de monde rapidement.
L'arrivée
d`Internet Explorer 6, avec les restriction de
cookies, va-t-elle poser des difficulés pour les
ad-servers et pour les stats de campagnes ? Comment
comptez-vous contourner le problème ?
Je ne pense pas. Les cookies donnent également
des avantages aux internautes qui naviguent et
les utilisent. Ce sera désormais un choix plus
facile pour eux de les accepter ou pas. Dans une
logique de marketing direct, seuls nous intéressent
les internautes sensibles aux offres commerciales,
et ceux-ci garderont certainement les cookies.
Dans une démarche média, l'apport des cookies
est assez limité.
Bonjour,
quel prochain semestre pensez vous annoncer l'équilibre
ou des résultats positifs ?
L'année 2002 sera équilibrée dans son ensemble.
Et le premier semestre le sera aussi, sauf nouvelle
crise, imprévisible aujourd'hui.
Hi-Media
dans 5 ans, c'est quoi ?
Une régie publicitaire sur différents médias
interactifs. Internet, la télévision interactive,
les services de téléphonie mobile. Ce sera également
un acteur du marketing direct et du CRM. Plus
généralement, nous serons un acteur de ce qu'on
appelle aujourd'hui les "marketing services",
c'est-à-dire l'ensemble des prestatations qui
facilitent la démarche marketing et publicitaire
d'un annonceur.
On
vous dit beau et riche. Le succès a-t-il changé
votre vie ?
J'ai encore tous mes cheveux, mais je roule
toujours en Polo et je n'ai pas déménagé. Pour
le reste, ce n'est pas à moi de vous répondre
et je n'ai pas amené avec moi les personnes à
même de le faire :-).
Que
pensez-vous du retrait de 24/7 sur l`Europe ?
Il était annoncé depuis plusieurs mois. 24/7
Europe n'avait pas, selon moi, un portefeuille
de sites suffisamment fort pour résister à la
fin des budgets publicitaires issus des dot-coms.
La
vidéo streamée va-elle apporter une réponse à
des objectifs de campagnes ?
A des objectifs de visibilité certainement.
Le
passage au payant de certains sites vous en pensez
quoi ?
C'est bon signe car cela diminue la dépendance
des éditeurs vis-à-vis du marché publicitaire.
Les autres médias, à part la radio, ne pouvaient
pas se permettre ce qu'Internet s'est permis pendant
six ans. Il est sain qu'il y ait un rééquilibrage
dans les recettes des sites Internet.
Votre
récent virage avec Hi Media Technologie devra
représenter quel part de votre CA en 2002
?
Nous n'avons pas encore décidé de communiquer
ces données au public.
Avez-vous
travaillé sur des notions de packs (sites+presse+TV...)
?
Nous avons initié des contacts depuis plusieurs
mois pour le faire. Mais les turbulences de l'année
2001 n'ont pas facilité les choses. Je pense que
les annonceurs n'ont pas encore exprimé de demandes
pressantes de couplage ou de packs aujourd'hui.
Que
pensez-vous des logiciels type spyware qui déroute
les bannières sur un site pour placer de la pub
pirate ?
Il y a toujours des pratiques de ce genre
dès qu'une nouveauté technologique est disponible.
Et puis, au bout de quelques mois, les pirates
se découragent car les victimes ne se sont pas
laissées faire. Mais c'est un peu le charme de
l'Internet.
Y
a-t-il aujourd'hui une réflexion sur la
convergence des médias lors des campagnes publicitaires
?
La convergence est naturelle pour les médias
interactifs. C'est pour cela que nous nous sommes
investis dans la télévision interactive et dans
les services de téléphonie mobile. La convergence
vient de la similitude du comportement de l'utilisateur
final. Quel que soit le marché, c'est avant tout
lui qui décide de son évolution.
Où
en est aujourd'hui la politique de croissance
à l'étranger d'Hi-Media ?
Nous sommes aujourd'hui implantés dans neuf
pays (France, Allemagne, Belgique, Suède, Italie,
Espagne et Portugal, République tchèque et République
slovaque). Nous ne prévoyons pas d'autre croissance
à l'international. La priorité est à la rentabilisation
de ces filiales.
Y
a-t-il un site dont vous aimeriez vraiment commercialiser
l`espace ?
Je
suis content des sites avec lesquels nous travaillons
et dont nous commercialisons l'espace. Notre portefeuille
s'étoffera certainement en 2002. Certains contrats
sont en négociation, d'autres viendront certainement.
Mais tout bouge tellement vite...
Allez,
sans faire de l'optimisme.com, pouvez-vous nous
affirmer que l'e-pub va repartir en 2002 ?
Oui, sans aucun problème.
Quel
avenir pour le SMS et Hi-Media ?
Nous avons déjà réalisé des opérations publicitaires
sur SMS en Belgique, avec le courrier VMS KeyTrade
et SkyNet Belgacom. Nous sommes en discussion
avec un partenaire en France pour étoffer notre
offre.
Bonjour,
pensez-vous que la pub au clic ait de l`avenir
?
C'est un mode de tarification parmi d'autres.
Les modes de tarification évoluent sans cesse.
Il est plus intéressant de regarder l'évolution
des formats et les types de publicité.
Pensez-vous
que le métier de régie Internet
doit se démarquer des régies offline
en maintenant un cap sur le marketing direct ?
A quand une montée en puissance des dépenses Internet
pour des campagnes institutionnelles ?
Ce n'est pas le problème du online ou du offline,
mais la question de support interactif ou non.
Le métier de la régie est différent quand elle
doit gérer l'interactivité pour l'annonceur. Concernant
les campagnes institutionelles, c'est vrai qu'elles
n'ont pas été très nombreuses jusqu'à présent.
Les administrations proposant de plus en plus
de services sur Internet, cela devrait logiquement
venir.
Que
pensez-vous de l'Advertainment pour la communication
des marques ?
Je crois à son efficacité quand il s'agit
de l'équivalent des placements de marques à l'intérieur
du scénario des films, comme la BMW dans les derniers
films de James Bond. Je crois moins à son efficacité
quand la dimension ludique est un prétexte à la
diffusion d'une publicité.
Avez-vous
des branches qui font du X-Business ?
Non.
Quel
taux de couverture en France représente l'ensemble
des sites en Régie chez Numériland ?
Chez Numériland, il faudrait leur demander.
Hi-Media couvre 43% des utilisateurs d`Internet
depuis leur foyer.
M.
Zimmermann, pourquoi avez-vous fermer vos bureau
à Montréal ?
Car nous n'étions présents que sur le marché
québécois, et donc pas sur tout le marché canadien.
Nous ne pouvions pas espérer de rentabilité à
court terme.
Quel
est votre resto préféré à Paris (dans le 20ème
;-) ) ?
Un petit restaurant italien que tout le monde
appelle "Chez Pipo", alors qu'il a une
magnifique plaque indiquant son nom "Il Sorriso".
Hi-media doit lui fournir la moitié de sa clientèle
au bas mot.
Cyril
Zimmermann
:
Merci
à tous pour vos questions et pour l'intérêt que
vous portez à notre société.
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