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Julien Codorniou
co-auteur du livre
"Ils ont réussi leur start-up"
Julien Codorniou
"Chez Kelkoo, il y avait cinq ou six PDG potentiels"
De la genèse de sa conception à la promotion du "Kelbook" sur les blogs, en passant par des considérations sur le capital-risque et les start-up en Europe, Julien Codorniou, l'un des deux auteurs de l'ouvrage consacré à Kelkoo "Ils ont réussi leur start-up", a répondu à 50 questions lors d'un chat mené tambours battants.
(15/11/2005)
 
Pourquoi avez-vous eu envie d'écrire un livre sur Kelkoo ? Aviez-vous déjà écrit auparavant ?
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 Kelkoo
 Julien Codorniou
 Cyrille de Lasteyrie
Extraits du livre dans le JDN :  Bonnes feuilles
Julien Codorniou. Premièrement je l'ai co-écrit, avec Cyrille de Lasteyrie qui s'excuse de ne pas être là. C'est mon premier et probablement dernier livre, sauf si Pierre Chappaz et les grenoblois replongent... Nous avons eu envie d'écrire ce livre pour raconter aux entrepreneurs français une belle histoire d'entrepreneuriat, de technologie et de capital risque, comme il n'en existe qu'aux USA. Les livres en français sont assez frustrants et pessimistes, il fallait pour une fois faire rêver les gens, et l'opportunité d'écrire un livre sur une réussite technologique française s'est présentée en mars 2004.

Quelles ont été les plus grandes difficultés rencontrées lors de la réalisation de cet ouvrage ?
Bonne question, le plus dur a été de gérer nos emplois respectifs et l'écriture du livre en même temps. J'étais auditeur financier, Cyrille entrepreneur et patron d'une agence de communication et nous devions gérer nos différentes obligations. Ensuite, il a fallu convaincre Pierre Chappaz et les acteurs de l'histoire Kelkoo de "confier" la rédaction d'un livre sur leur bébé sachant que nous n'avions aucune expérience dans ce domaine.

Comment avez-vous pu concilier votre travail et la rédaction de votre livre ?
En travaillant le soir et le week-end, sans vacances pendant 10 mois, et je dois avouer que j'ai "bâclé" certaines missions d'audit sur la fin... Pardon à mes anciens clients.

Pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Pierre Chappaz ?
Apres avoir rencontré Cyrille, grâce à son blog 20sur20.net, nous avons fait un plan d'une dizaine de page, que nous avons envoyé à Pierre Chappaz, avec une lettre de motivation et un livre en Anglais, "Software", qui raconte l'histoire d'Oracle et que nous prenions comme modèle. Pierre était à l'époque patron de Yahoo Europe. On a donc envoyé tout cela spontanément, par coursier à Londres, et on a attendu... 3,4,10 jours… et un jour nous avons reçu un mail de Pierre : "Je suis votre homme ! Voyons nous !" 10 jours après, on était chez lui, à parler du livre et de l'aventure Kelkoo. Le jour même il démissionnait de Yahoo Europe !

Chappaz était persuadé des le début que Kelkoo serait un succès."
Qu'est-ce qui t'a le plus fasciné dans cette histoire ?
Ce qui nous a fascinés, c'est de voir qu'une équipe de cinq types en 1999 qui décide de devenir leader européen, sur un marché inexistant, réussisse en 4 ans à accomplir leur vision. Chappaz était persuadé dès le début que Kelkoo serait un énorme succès, il n'a jamais douté, même aux heures les plus difficiles, idem pour les Remy Amouroux et Christophe Odin. Quelle détermination !

Pourquoi Cyrille n'est pas là aujourd'hui ?

Il passe un casting pour Brice de Nice 2.

Pourquoi aller chez Microsoft quand on s'intéresse aux start-up ? Quel est votre job ?
Parce que Microsoft est une start-up qui a réussi ! Chez Microsoft, je m'occupe justement des relations avec les start-up et les capitaux-risqueurs.

En quoi, selon vous, Kelkoo est-il exemplaire ?
Je le disais au-dessus, c'est un magnifique exemple de prophétie auto-réalisatrice : on se dit qu'on va devenir numéro un, et on le devient. Mais c'est aussi une histoire de capital risque, comme il n'en existe que dans la Silicon Valley : trois chercheurs, qui sortent d'un laboratoire de pointe (l'INRIA), rencontrent des capitaux-risqueurs pour développer une société de services. Trois mois après, ils recrutent le patron du marketing d'IBM Europe, et montent un shopbot !

Avez-vous enquêté auprès des marchands pour savoir ce qu'ils pensaient vraiment de Kelkoo ?
Oui, certains trouvent ça cher, mais tous gagnent de l'argent avec Kelkoo. Il ne faut pas oublier que Kelkoo se paye sur la marge de ses clients, un euro investi chez Kelkoo, c'est plusieurs euros de chiffre d'affaires, le modèle tourne bien.

Dans le livre, vous présentez Pierre Chappaz comme une sorte de "gourou". En quoi est-il si charismatique ? L'avez-vous rencontré pour écrire le livre ?
Oui, nous avons passé beaucoup de temps avec lui, chez lui, à Paris ou sur MSN. Quand on le rencontre, on ne se dit pas qu'il est Colin Powell ou Yannick Noah, mais au bout d'une heure de discussion, vous avez envie de le suivre les yeux fermés, c'est un charisme très particulier.

Selon vous, quelles autres start-up françaises sont des modèles de réussite ?
En regardant l'actualité récente : Meetic, Photoways, Rueducommerce.com, Modelabs, etc. Et il y en a plein d'autres à venir : Total Immersion, Voluntis, Boonty, Apach Networks, Esearchvision, Miss Memory, etc.

Je pense qu'il y a des choses à faire dans le 'software as a service'"
Peut-on encore créer une start-up innovante aujourd'hui ? Quels sont les secteurs du Web qui n'ont pas encore été pris d'assaut ?
Bien sur ! Il n'a jamais été aussi facile de créer une start-up, je pense qu'il y a des choses à faire dans le "software as a service" et les jeux vidéos. Chaque mois, 800 entrepreneurs français montent une boîte dans la High Tech (+ 10 % par rapport à 2004). La publicité sur Internet et les liens sponsorisés ouvrent des opportunités énormes pour les entrepreneurs français.

Quelles ont été les réactions des dirigeants de Kelkoo? Vous leur avez fait lire avant publication ?
En fait, on les a tous interviewés, pendant cinq mois, sans jamais rien leur montrer, puis on a rédigé le texte en juillet, et on leur a envoyé. Ce ne fut pas une nuit facile, et dès le lendemain, nous avions des feedbacks et des remerciements. Le but n'était pas forcement de leur faire plaisir, mais nous voulions donner une image fidèle de l'aventure.

D'après toi, pourquoi Pierre Chappaz a-t-il quitté la présidence de Yahoo Europe ?
Bonne question, je pense qu'il est IMPOSSIBLE pour un entrepreneur de retourner dans un environnement corporate, avec du reporting mensuel, des procédures à la Sarbanes Oxley, des ordres, etc. Impossible pour les entrepreneurs, et encore plus pour Pierre Chappaz.

A votre avis aujourd'hui qui est en mesure de "rivaliser" avec Kelkoo ?
Google.

Chez Index Ventures, Pierre Chappaz a-t-il déjà investi dans un projet ?
Je ne sais pas, mais je sais qu'il a déjà investi dans des start-up françaises à titre personnel, à commencer par Photoways, dont il siège au board. Ca commence bien, non ?

Vous dîtes dans le livre que Kelkoo a su recruter les meilleurs et les motiver comme il fallait…Il n'y a donc pas d'armée de stagiaires là bas ?
Si, comme dans toutes les start-up. Une des grandes thèses du livre est que Kelkoo est une Low Cost. Ca passe donc pas le recrutement de stagiaires. Et j'en connais qui ont commencé chez Kelkoo en stage, et qui dirigent maintenant certaines filiales de Kelkoo !

Le livre s'est vendu à plus de 2.500 exemplaires en trois semaines"
Votre livre s'est-il bien vendu ? Combien touchez-vous par livre vendu ?
Le livre se vend bien, plus de 2.500 exemplaires en 2/3 semaines. Cyrille et moi touchons 10 % du prix de vente, soit 1,7 euro à diviser par 2, soit 0,85 euro par co-auteur. Pour être break even (rentable), nous devons vendre 3.500 exemplaires. Si on y arrive, je me rase la tête comme Gard Jensen, pour ceux qui ont lu le livre.

Les employés de Kelkoo ont tous eu droit à un exemplaire gratuit ?
Malheureusement non, nous en avons offert un maximum, mais c'est l'éditeur qui tient les cordes, on essaiera de faire mieux pour la version UK et scandinave du Kelbook.

C'est difficile de se faire éditer ?
Bonne question : oui c'est difficile car il y a beaucoup d'écrivains en général, par contre dans ce domaine là, il y a très peu de manuscrits qui circulent. Le Kelbook est le premier roman d'éco-aventure édité en Français, il y avait un créneau à exploiter pour un éditeur d'autant plus que la marque Kelkoo est très forte. Nous avons envoyé une dizaine de manuscrits, avec un taux de succès de 50 % et nous avons choisi Village Mondial pour son réseau international et sa forte présence dans "l'académie". Mais par rapport à des romans traditionnels, nous avons eu beaucoup de chance.

Avez-vous un autre projet de livre ? Si oui, peut-on savoir sur quoi ou qui ?
J'ai deux autres projets, qui ne sortiront que si mon "board" m'y autorise. Le premier c'est sur l'industrie du capital développement, une version française du livre "Done Deals" qui a cartonné aux USA dans les facs et les MBA. Le deuxième porte sur la gestion du 5eme set sur terre battue.

Quelle a été la part de T.Bangalter dans l'écriture du livre (le musicien des Daft Punk figure dans les remerciements - Ndlr) ?
Enorme. Thomas Bangalter, au même titre que Benjamin Diamond, a rythmé l'écriture du Kelbook. Ils ont écrit la bande son du Kelbook, et nous les solliciterons pour la BO du Kelbook : le film.

Les VC se remettent à financer des modèles high risk / high reward"
Pourquoi n'y a-t-il pas plus de success stories comme Kelkoo en France et en Europe ?
Parce que les start-up françaises ont connu un "traversée du désert" entre 2001 et 2004, et celles qui l'ont traversée sont aujourd'hui d'énormes succès. Regardez Priceminister ou Meetic : entre 2001 et 2004, il était très difficile de lever des fonds d'amorçage. Aujourd'hui le cercle du financement des technologies a bien repris. Les VCs touchent les fruits de leurs investissements passés, et se remettent à financer des modèles high risk / high reward (risque élevé / rémunération élevée - Ndlr).

Quelle est la part du contexte "bulle Internet" (utopiste) dans cette réussite ? Serait-ce la même chose aujourd'hui ?
Cette part n'est pas si importante. Kelkoo s'est construite entre 2001 et 2004, après l'explosion de la bulle. La bulle a permis aux employés de Kelkoo de lever les fonds qu'il fallait pour tenir et d'acheter les écrans pubs, qui au final, n'ont pas eu tellement d'effets sur le chiffre d'affaires.

Que pensez-vous de l'arrivée de concurrents pour Kelkoo ? (Shopzilla, Shopping.com) Pensez-vous que cela leur posera problème ?
Aucun problème.

Qui vous a le plus impressionné parmi les gens que vous avez interrogés pour le livre ?
En fait, quand on rencontre les fondateurs et les managers de Kelkoo, on se dit "c'est pas possible que tous ces types brillants travaillent ensemble". Chez Kelkoo, il y avait cinq ou six PDG potentiels, tous aussi bon les uns que les autres. Et c'est incroyable qu'ils aient réussit à travailler tous ensemble tout ce temps. J'ai rencontré des centaines d'entrepreneurs dans ma courte carrière, mais je n'ai jamais vu une telle équipe, ils ne pouvaient pas échouer.

Allez, avouez-le, vous aviez envie d'être embauché chez Kelkoo !
Bonne question. J'avais pas envie d'être embauché par Kelkoo, mais de rencontrer ces Français qui ont vendu leur société 475 millions d'euros à Yahoo !

Comment expliquez-vous, ou décririez-vous, le charisme de Pierre Chappaz ? Peut-on dire que c'est un séducteur ?
Séducteur n'est pas le bon mot, c'est plutôt un coach, comme dans le football.

La culture d'entreprise que vous avez trouvée chez Kelkoo doit vous changer de l'ambiance Microsoft, non ?
Pas du tout !

Dans le cas de Kelkoo, la chance est intervenue à 80 %"
Dans le succès d'une start-up, finalement pour quel pourcentage intervient la chance, le hasard ?
Dans le cas de Kelkoo, 80 %. Si les 3 chercheurs de Grenoble n'avait pas rencontré Dominique Vidal lors d'un forum, on n'en serait pas là. Idem pour le retournement de Kelkoo, prendre le pari de la vente de lead était un choix plutôt hasardeux fin 2000.

Est-ce que rencontrer tous ces entrepreneurs ne vous a pas donné envie de tenter l'aventure et de vous lancer vous aussi ?
Un peu, mais je suis encore trop jeune et je n'ai pas rencontré mon "Dominique Vidal" pour l'instant.

Quel est votre site e-commerce préféré ? Site d'information ?
Site d'e-commerce préféré : Amazon.com, de très très loin. Site d'information : News.com, Journaldunet.com et mon agrégateur de flux RSS : Live.com.

Quelle est pour vous la prochaine étape pour Kelkoo ? Un shopbot mobile ?
Oui, clairement, je pense aussi qu'ils auront un rôle à jouer dans la démocratisation de l'e-commerce. Un jour chaque marchand offline aura une boutique online.

Avez-vous un blog ? Si oui, de quoi parle-t-il ?
J'ai trois blogs : www.kelbook.net, www.codor.blogs.com, et http://blogs.microsoft.fr/julienco. Ils parlent de technologie, de finance, de sport et de musique. J'avais même créé "événementiel", un blog spécial Rolland Garros, pour soutenir les français, en partenariat avec smooth.blogs.com.

Sur votre blog, vous parlez de Gainsbourg… S'il était encore là, quelle attitude pensez-vous qu'il aurait vis-à-vis du téléchargement ? Vous imaginez qu'il bloguerait ?
Il bloguerait certainement, pour le téléchargement, je n'en sais rien !

Comment s'est faite la rencontre avec Cyrille de Lasteyrie ?
Facile, j'avais posté un commentaire sur le blog de Pascal Mercier, que vous pouvez retrouver ici : http://pascal.blogs.com/venture/2004/10/etre_quelques_r_1.html, disant que je voulais écrire un livre sur Kelkoo ou Business Objects. 2 jours après, je lis sur le blog de Cyrille, que je ne connaissais pas, qu'il voulait écrire un livre mais qu'il n'avait pas de sujet. Je l'ai contacté, on a dîné ensemble et 2 jours après on bossait sur le plan. Il avait la forme et moi le fond, ça collait bien, mais je suis sûr qu'il va continuer dans l'écriture et devenir un auteur à succès, il écrit avec une réelle facilité.

On a essayé de jouer à fond le blog-marketing"
Quel est l'apport de ton blog (et celui de Cyrille) dans la réussite de cette sortie ?
On a essayé de jouer à fond le blog-marketing en créant du buzz 4/5 mois avant la sortie du livre, et en distribuant des Kelbooks à des bloggers influents. Pour la plupart, il ont tous fait des notes, et j'attends avec impatience celles de Jacques Froissant, Fanny et Loïc (Le Meur- Ndlr) of course !

Pour rappel, combien a été levé en tour de table à la création de Kelkoo ?
60 millions d'euros, en agrégeant toutes les sociétés du groupe.

Kelkoo a été vendu à Yahoo... La France peut elle conserver ses meilleures start-up ?
Il faudrait poser la question à un capital-risqueur : pas facile de résister à un gros chèque d'un Americain. Meetic est un bon exemple pour cela. C'est Marc Simoncini seul qui a décidé de l'avenir de Meetic, il aurait pu vendre depuis longtemps. Je pense que les entrepreneurs de deuxième génération, ceux qui entreprennent pour le plaisir et plus pour l'argent, garderont plus longtemps leurs bébés, exemple Simoncini, Babinet, etc, Payre, etc.

Que faut il pour relancer l'amorçage en France ?
Il est déjà un peu relancé je trouve, mais il faut d'autres success stories.

Le fait que les fondateurs de Kelkoo soient issus de l'INRIA a-t-il été un facteur de succès selon vous ?
Bien sûr, c'était une technologie qui avait déjà fait ses preuves en laboratoire et 3 anciens chercheurs de l'INRIA, c'est plutôt sympa comme équipe de départ !

Quels sont les deux critères principaux pour investir dans une start-up Internet aujourd'hui ?
1- l'équipe, 2- l'équipe.

Est-ce que Kelkoo vous a proposé de travailler chez eux ?
Pas Kelkoo, Yahoo.

C'est quoi un "ISV & VC Business Development Manager" (titre du poste occupé par Julien Codorniou chez Microsoft - Ndlr) ?
ISV = Independant software vendor - VC = Venture capitalist.

Au delà de l'histoire, votre livre n'était-il pas aussi une opération de communication pour Pierre Chappaz ?
Non, car il n'a pas eu la main sur l'ouvrage, à aucun moment, même quand on parle de ses e-mails nocturnes.

Que pensez-vous de la difficulté en France de créer son entreprise quand le concept est trop innovant ?
Je le regrette profondément, mais je sens que les choses sont en train de changer.

Votre livre sera-t-il numérisé... sur Google Print ?
Non, sur MSN.

Que pensez vous de Shopzilla ?
J'aime bien le nom, mais pas le site.

La France est un pays de technologie qui s'ignore"
Pierre Chappaz est parti en Suisse pour payer moins d'impôts ? Ca, c'est du "patriotisme économique"… !
Je vois que tu n'as pas lu le Kelbook ! Pierre est en suisse depuis 4 ans parce qu'il a rencontré une Suissesse, sur Internet. C'est un raccourci facile, et puis l'exil fiscal préféré des français c'est Bruxelles.

Codorniou, c'est breton, non ?
Non c'est catalan, et ça s'écrit "Codorniu" en bon catalan.

Quel est le message principal que vous souhaitez délivrer au lecteur ?
Que la réussite est possible en France, en particulier dans la technologie. Il faut remonter le moral des entrepreneurs, et montrer un exemple à tous ceux qui doutent. Montrer que la France est un pays de technologie qui s'ignore. Bref, raconter une belle histoire, revenir sur les facteurs clés de succès, créer des vocations parmi les chercheurs européens et aussi rendre hommage aux héros de cette histoire, qu'on a parfois mal considérés.

Julien Codorniou : Merci à tous pour vos questions, et n'hésitez pas à poster vos feedbacks sur les blogs de Cyrille ou moi-même.
 
 
Propos recueillis par Rédaction JDN & JDN Solutions

PARCOURS
 
 
Lire la fiche de Julien Codorniou dans le Carnet des Managers du JDN.

   
 
 
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