Application Lifecycle Management : gage de succès des projets de développement (par François Merand, Sogeti) Les grandes étapes de l'ALM et les bonnes pratiques d'un projet

'La mise en œuvre de l'ALM repose sur le triptyque H.O.P. : Humain (des équipes), Outils (des technologies), Processus (de la méthode). Le succès de cette démarche repose à la fois sur des choix technologiques et sur la mise en place d'équipes, de processus collaboratifs dans le périmètre des trois piliers présentés ci-dessus.  


Critères de choix des solutions : l'interopérabilité et l'extensibilité.

L'outillage peut s'appuyer sur une solution intégrée, telles que celles de Microsoft ou d'IBM, ou sur une solution assemblant différents outils spécialisés du marché. Les aspects SDLC (pour Software Development LifeCycle) sont maintenant bien couverts par les solutions intégrées (Exigences, Codage, Test, Build, Intégration continue, etc.).

Les points importants à surveiller sont l'interopérabilité (quels sont les points d'ouvertures et de communications de la solution retenue) et l'extensibilité (pour adapter au mieux la solution à vos besoins précis). 


l'alm : un processus collaboratif d'amélioration continue.
L'ALM : un processus collaboratif d'amélioration continue. © Sogeti


ALM 2.0 : la collaboration fait son entrée dans les environnements de développement


La notion de processus regroupe deux aspects organisationnels très importants : méthodologies et collaboration. Le choix d'une méthode est important. Il va conditionner la capacité à délivrer efficacement le logiciel. Une méthode rattachée à la mouvance agile (tel Scrum) est aujourd'hui un bon choix, la maturité de telles méthodes étant aujourd'hui avérée. La bonne méthode est "la vôtre", celle qui sera acceptée par les équipes. Elle vous permettra de gagner en efficacité dans un processus d'amélioration continue.

L'optimisation des outils pour chaque population (développeurs, fonctionnels...) ne doit pas se faire au détriment de l'intégration

L'aspect collaboration est une notion plus récente (ALM 2.0). Elle permet d'intégrer dans la filière de développement des solutions de communication adaptées et efficaces entres tous les intervenants. Portails collaboratifs, Wiki, services présence, notifications, en sont des exemples. Les solutions intégrant nativement ces services dans l'environnement de développement apportent un grand confort et une efficacité réelle.    

Enfin, l'humain est dans ce triptyque le maillon qui permet de faire le lien entre outils et processus. L'optimisation des outils pour chaque population (développeurs, testeurs, fonctionnels, chefs de projets, etc.) ne doit pas se faire au détriment de l'intégration. Chacune de ces populations a pour mission de se connecter avec son ou ses outils favoris sur un unique référentiel ALM, seule façon de garantir de façon efficace et maîtrisée le pilotage des projets.

Si l'ALM doit être considérée comme un processus critique de l'entreprise, il en va de même dans sa mise en place : elle doit se faire avec une démarche progressive, adaptée à la maturité des équipes en place et s'appuyant sur un socle d'outils maîtrisés et pérennes.