Actualité
04/07/2007
Eclipse multiplie par deux son périmètre fonctionnel
La version 3.3 de l'infrastructure de développement Open Source Eclipse a été dévoilée vendredi 29 juin dernier. Nom de code : Europa. La mise à jour est importante. Derrière elle se cache rien moins que 21 projets. Autant dire que l'ensemble de la communauté Eclipse s'est attelée à la tâche pour réussir ce lancement. Regroupés au sein de l'Eclipse Foundation, plus de 300 développeurs y auraient contribué, avec à la clé quelque 17 millions de lignes de code. Pas étonnant que la fondation ait dépassée ses délais, son objectif étant en général de tenir la date du 1er juin pour sa seconde mise à jour annuelle. Parmi les évolutions les plus notoires, on note une amélioration de l'ergonomie de l'infrastructure de développement Java en termes d'édition graphique, et de nouvelles fonctionnalités (recherche, etc.), mais aussi une meilleur gestion des JSF. Le plus impressionnant résidant plus dans les outils gravitant autour du framework. Car la force de cette nouvelle édition est bien là. Elle incarne plus que jamais la volonté de la fondation Eclipse de fédérer un certain nombre de projets de composant Open Source portés par la communauté, visant à compléter la plate-forme. Un travail d'autant plus stratégique qu'il assure l'intégration de ces différents projets indépendants au socle de l'environnement. L'idée est désormais de garantir une intégration dans le temps, dans l'optique aussi de fidéliser les partenaires (éditeurs ou SSII). De 10 projets pris en compte l'année dernière, la fondation porte donc sa couverture à plus de 20.
Aux côtés des briques historiques d'Eclipse (la plate-forme et ses outils de développement Java, etc.), on relève des comosants comme BIRT (Business Intelligence and Reporting Tools) ou DTP (Data Tools Platform). Au chapitre des nouveaux venus figure notamment le DLTK (DLTK) pour le support de développements dans des langages de script comme Python et Ruby. Une évolution qu'il convient de saluer. "L'année dernière, nous avons dû étudier comment combiner et coordonner plusieurs projets. Cet aspect n'était donc pas tout à fait nouveau pour nous avec Europa", commente John Graham, ingénieur chez Sybase et membre du projet Eclipse DTP, dans le colonne de notre confrère américain CRN.
"La difficulté cette fois-ci résidait plus dans le fait que la plupart des projets à intégrer étaient aussi de nouveaux projets. Il fallait donc réfléchir de façon plus poussée à leur articulation avec le socle de l'infrastructure", poursuivait-il, avant d'insister sur l'intérêt d'une consolidation des projets autour d'Eclipse. Un élément qui en effet permet d'aborder plus aisément la question de la compatibilité des outils, et d'être plus serein vis-à-vis des prochaines évolutions en bénéficiant d'une feuille de route plus claire. "L'idée est de synchroniser nos cycles de développement avec les sorties de nouveauté Eclipse".
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Par Thomas Thelliez, (RocketBootstrapper.com) Lire
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