09/07/2001
Opensource: trop de licences
?
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Multiplicité des licences opensource, et questionnement sur leur certification: le monde du logiciel libre doit clarifier la donne. |
Il y a la licence GPL (General Public Licence) que tout
le monde connait: elle permet aux utilisateurs de disposer du code
source du logiciel concerné, de le modifier, mais également
de le diffuser, et ce y compris sous forme commerciale. Cette approche
est, stricto sensu, celle du "logiciel libre".
Ce n'est pas forcement le cas d'un certain nombre d'autres licences
"opensource", qui toutes garantissent le libre accès
au code, mais comportent plus ou moins de restrictions par rapport
à la licence GPL. Parmi les licences proches, mais incompatibles
avec la licence GPL, citons la licence BSD, celle d'Apache, d'IBM,
de Sun, de Mozilla ou encore de QT. Et la liste n'est pas exhaustive.
Bien que ces multiples licences comportent de grandes similitudes
et diffèrent seulement par des détails, leur profusion
a de quoi dérouter le développeur ou le chef de projet,
dont le premier réflexe sera de se méfier de tout
ce qui n'est pas GPL. Au delà, le problème se pose
de savoir comment et par qui sont certifiées les licences.
L'organisme le plus compétent est-il la Free Software
Foundation (FSF),
initiatrice de la licence GPL, ou l'Open Source Initiative
(OSI), chargé
de certifier (ou de rejeter) les licences "opensource"
? L'OSI est en effet très critiquée pour la lenteur
de ses procédures de certification. Conséquence: la
classification du site Sourceforge,
qui héberge une grande quantité de projets libres,
que ceux-ci soit certifiés par l'OSI ou non, pourrait constituer
de facto (mais de manière paradoxale) une reconnaissance
plus crédible.
La question que certains se posent est alors la suivante: le monde
du logiciel libre n'a-t-il pas tout intérêt à
se doter d'une licence unifiée?
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