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CMS Open Source, lequel choisir ?

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Spip, Mito Banjac ne comprend pas que l'on puisse l'utiliser pour construire des sites professionnels. "Je suis surpris que des personnes puissent développer des sites professionnels avec cet outil. J'ai fait un site en Spip et je trouve que c'est assez prise de tête. J'utilise Joomla car il permet le développement rapide d'un site, et la mise en ligne de contenu est facile", souligne-t-il.

Ce directeur marketing a un passé de développeur, et utilise ses compétences et le CMS Open Source Joomla pour la création de sites, dont l'un d'entre eux est destiné à une association qui prône le maintien à domicile des personnes du troisième âge (www.vivrechezsoi.fr). Cela fait maintenant deux ans qu'il travaille avec Joomla, et il a dû laisser derrière lui une partie de ses compétences de développeur pour rentrer dans le moule d'un CMS. "Il faut se libérer des a priori des webmasters qui veulent en général tout faire eux-mêmes. Il faut au final utiliser les astuces que propose le logiciel".

Georges Beyna lui utilise exclusivement Joomla pour le développement et la maintenance de sites Internet orientés gestion de contenu, mais aussi des sites de e-commerce. Basé dans le sud-est de la France, il compte parmi ses clients le Monaco Yatch Show. "J'utilise Joomla pour sa capacité à créer de manière simple des espaces pour les rédacteurs et les clients", précise-t-il.

Une gestion des droits qui lui permet de travailler avec des clients qui n'ont pas de connaissance particulière en informatique, et peuvent se concentrer directement sur l'interface de rédaction. Mito Banjac souligne lui aussi la simplicité de cette approche : "Ce qui est vraiment intéressant avec Joomla, c'est que l'on peut éditer un article directement dans le front office, avec une gestion fine des droits, entre auteurs et modérateurs".

Une communauté active

Georges Beyna a choisi Joomla après divers essais sur d'autres CMS. "J'ai fait le choix de Joomla il y a trois ans. Typo3 ne peut pas être mis dans toutes les mains, c'est trop complexe. D'une part, Joomla peut être mis dans les mains d'un webmaster qui n'a pas de connaissance particulière en programmation. Il est convivial, simple et rapide. D'autre part la communauté est hyper active. Par le biais des flux RSS, je suis informé des mises à jour, des nouveautés, des traductions de documentation", argumente-t-il.

"Trois types de licences se côtoient"

Même écho du côté de Mito Banjac. "J'ai commencé par Drupal et je passais beaucoup de temps à organiser les contenus. Ce n'est pas un logiciel assez intuitif pour commencer. J'ai préféré prendre Joomla en fin de compte".

Mais c'est aussi au niveau de la classification des licences que Georges Beyna apprécie Joomla. "Trois types de licences se côtoient. On trouve des modules sous licence GNU, d'autres sous licence propriétaire. J'utilise parfois des modules propriétaires, donc payants. Cela à un impact sur mes clients, à qui j'explique la démarche.".

Il ajoute : "Par ailleurs, j'ai déjà reversé à la communauté un module que j'avais créé. Du point de vue des clients, je peux dire qu'ils comprennent bien la logique de la licence GNU. Le client ne chipote pas, vu qu'il sait l'économie qu'il réalise en passant par un outil libre". Mito Banjac indique lui aussi a quel point ce modèle gratuit/payant peut être avantageux. "J'utilise des modules gratuits, et deux modules payants. Ils n'y avaient pas d'équivalent en gratuit. Ils coûtent aux alentours de 50 euros, ce qui n'est pas très cher, et bénéficient d'un support assez efficace".

 

 
Joomla bénéficie d'une large palette de plugin.
 

Côté technique, Georges Beyna apprécie la souplesse de la mise en page, mais prévient du niveau d'expérience exigé pour bénéficier de toute la liberté qu'apporte Joomla dans ce domaine. "Ce type de réglage se destine déjà à des utilisateurs expérimentés. Et il faut bien dire qu'avec la version 1.5 qui va arriver, tout cela va devenir encore plus complexe même si cette version va permettre plus de puissance. De fait, il faut bien connaître sql/Mysql et PHP".

Un niveau d'expertise que Georges Beyna, bien que n'ayant pas d'expérience en informatique au début de son activité, a acquis sur le tas. "En tout, mon autoformation sur cet outil aura pris une année, avec des essais et des erreurs nombreuses". Dernier challenge avec Joomla, la langue anglaise, omniprésente, qui peut freiner les ardeurs des plus réticents à la langue de Shakespeare.


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