Le moteur de recherche a dessiné cette infrastructure pour le développement d'applications Internet riches. Présentation de son architecture, et décryptage de ses avantages et inconvénients.
|
Par Xavier Méhaut (EDIS Consulting) |
|
|
|
|
Août est là ; il fait chaud dehors, les esprits fondent, les idées s'évaporent. Voici la douche fraîche tant attendue : GWT.
Kesako ? Google Widget Toolkit, le framework RIA Open Source de Google. RIA ? Encore un gros mot pour Rich Internet
Application, le pendant Web du RCP (Rich Client Platform) cher à l'écosystème Eclipse.
En d'autres termes, GWT est un framework de développement dont le but est de permettre la création d'applications
Web dont la richesse fonctionnelle et graphique n'a rien à envier à celle des applications de type "desktop" et que l'on
nomme traditionnellement client lourd voire riche.
GWT existe depuis mai 2006 et a été développé par Google. Pour ma part, j'ai commencé à l'utiliser dès sa sortie pour le
maquettage d'une application chez mon client d'alors. J'avais pour contrainte de ne pas utiliser de serveur, et je devais
donc m'orienter vers une approche tout Visio / PowerPoint, ou tout JavaScript pour pouvoir maquetter l'application.
Ces contraintes n'étaient pas compatibles avec le temps que j'avais pour formaliser les exigences de la maîtrise d'ouvrage
et réaliser cette maquette. Je m'apprêtais à utiliser Flash quand GWT est apparu ; c'était le genre de paradigme de
développement que je cherchais depuis longtemps.
J'ai aussitôt téléchargé la première bêta pour l'évaluer. Quelques
pages de démos plus tard, je décidai de réaliser ma maquette avec GWT. Un an après, je ne regrette rien ; la technologie,
encore perfectible, est au rendez-vous des attentes que je mettais en elle.
Lire