Linux : l'interface graphique Gnome fête ses 10 ans

C'est en août 1997 que voyait le jour la première version de l'environnement Gnome (acronyme de GNU Network Object Model Environment). Que de chemin parcouru depuis. Adopté par de nombreuses distributions Linux, parmi les plus populaires d'entre elles, l'interface lancée par Miguel de Icaza figure parmi les technologies graphiques les plus utilisées dans le monde Linux.

Avec l'émergence d'Ubuntu, Gnome est entrain de remporter son pari. L'objectif du projet, comme pour les autres environnements graphiques pour Linux d'ailleurs, est en effet d'élaborer et de promouvoir une interface rendant le système Linux accessible au plus grand nombre. Aux côtés d'Ubuntu, Gnome est également présent dans beaucoup d'autres distributions Linux, RedHat et Debian notamment. Mais également sur des Unix, comme Solaris ou les OS de la famille BSD par exemple.

Traduit dans plus de 70 langues, le bureau Gnome s'est enrichi au fil des années. Il intègre un tableau de bord donnant accès à de nombreux programmes : un gestionnaire de fichiers (Nautilus), un navigateur Web (Epiphany) un traitement de texte (AbiWord) et un tableur (Gnumeric). Incluant son propre gestionnaire de fenêtrage, Metacity, il peut également s'appuyer sur d'autres outils de ce type, WindowMaker, Sawfish ou encore IceWM.

Basé sur la bibliothèque de composants GTK+, l'infrastructure Gnome a été développée en langage C en vue de faciliter des liens vers d'autres langages comme Java ou Python. Reposant sur les spécifications de Freedesktop pour l'interopérabilité, il va de paire avec les outils de développement Glade et Anjuta.