L'ancêtre, donc, mais encore largement utilisé de nos jours, notamment au sein de la communauté scientifique : "Fortran" vient de "Formula Translator", et le langage a été spécialement conçu pour aider à la résolution d'analyses numériques. Fortran a été le premier langage de haut niveau d'abstraction, ce qui a largement contribué à son adoption.
Il a depuis longtemps été dépassé par ses successeurs, tant du point de vue de la facilité d'apprentissage (le Basic, par exemple, lui emprunte beaucoup) que de la puissance (le C++ le bat à plate couture) ou de la portabilité (Java est un exemple entre autres).
Deux raisons peuvent expliquer qu'il est encore aujourd'hui largement utilisé :
1) De nombreuses applications complexes ont été construites avec au fil des années, et le coût de leur réécriture dans un langage plus moderne dépasse largement celui de la maintenance du système fonctionnel.
2) Il est particulièrement conçu pour la gestion de grands nombres (grâce entre autre à des bibliothèques très bien conçues), et représente donc l'une des meilleurs options pour les calculs complexes (météorologie, simulation aéronautique…). Par ailleurs, son compilateur très optimisé lui permet d'accéder à des performances moins accessibles à d'autres langages compilés.

Créé quelques années après Fortran, il n'a pas ou peu eu d'influence sur les langages à venir. Mais il est, lui aussi, toujours extrêmement utilisé, même si nombre d'observateurs estiment qu'il est sans doute obsolète.
Mais comme tout langage historique, il fait encore vivre un grand nombre de développeurs et fait fonctionner de nombreux systèmes, notamment dans le monde de la finance. Les chiffres couramment cités sont d'environ 200 milliards de lignes de Cobol en usage, avec des investissements énormes (on parle de 3 à 5 mille milliards de dollars par an). Le marché du Cobol est encore aujourd'hui le plus gros au monde - du fait que le gouvernement américain l'a créé pour qu'il soit son langage officiel…
Le Common Business Oriented Language a la particularité d'avoir été conçu pour être lisible par les non développeurs (anglophones) : on y trouve ainsi, pour l'anecdote, des lignes d'instruction comme
SELECT PAYROLL-REPORT ASSIGN TO UT-S-PAYROLL
ou
WRITE FD020 AFTER ADVANCING 1 LINES

Probablement le descendant du Basic le plus populaire (ou en tout cas le plus utilisé) aujourd'hui, Visual Basic (et sa version .NET, VB.NET) permet de créer rapidement des programmes pour Windows à partir d'une simple interface graphique, le code se trouvant donc être du Basic.
Il est par contre très mal perçu par les développeurs puristes. Déjà, le simple fait de programmer en Basic (un langage d'apprentissage) peut passer pour une hérésie. Ensuite, parce qu'il limite la diffusion à Windows, qu'il fonctionne surtout en "drag & drop" et qu'il consomme beaucoup de ressources pour un simple programme.
D'un autre coté, il permet de créer rapidement des applications Windows utilisant les fonctionnalités du système, et dispose d'un grand nombre de bibliothèques externes qui lui ouvrent de nombreuses portes. Si tant est qu'on en reste au développement Windows, VB peut s'avérer un bon choix.

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Après Turbo Pascal et avant C#, Anders Hejlsberg a créé pour Borland Delphi. Ce langage pourrait être décrit comme un VisualBasic fonctionnant avec du Pascal Objet - en bien plus performant. A l'origine ne fonctionnant que pour Windows, il peut désormais compiler des programmes pour .NET et Linux (via son port Kylix).
Aujourd'hui à sa 8e version, il s'agit d'un outil RAD (Rapid Application Development) très efficace et simple d'apprentissage.