Patricia Langrand
Directrice exécutive
de la division contenus
France Télécom
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"Nous avons signé l'accord du 20 décembre 2005 pour
développer durablement le cinéma à la demande au côté de l'ensemble
des acteurs du secteur cinématographique et pour soutenir
le dispositif de lutte contre la piraterie.
A un mois de l'échéance de l'accord, le CNC constate dans
le détail un accès inégal des opérateurs de cinéma à la
demande aux catalogues d'uvres, prioritairement françaises.
Sans fluidité des droits, le développement du cinéma à la
demande est inévitablement freiné tout comme l'exposition
des films.
Le texte nécessite donc des améliorations pour poursuivre
la mise en place d'une plus grande attractivité des offres
des opérateurs de cinéma à la demande.
Orange est à ce titre favorable à une disponibilité simultanée
entre la vidéo physique et la VOD qui sont, faut-il le
rappeler, soumis à la même TVA et à la même taxe de 2 %
pour alimenter le compte de soutien à l'industrie des programmes
audiovisuels (Cosip), auquel le groupe participe déjà par
le biais de la taxe vidéo.
Nous devons également avoir la possibilité de développer
des formules commerciales en renforçant l'attractivité des
formules de packs, déjà présentes dans l'accord de décembre
2005.
Enfin, concernant les suspensions d'exploitation en location
dématérialisée, il est nécessaire d'encadrer cette possibilité
pour, là encore, garantir une jouissance paisible aux éditeurs
de service de télévision payante et gratuite, tout en ne retirant
pas pendant plusieurs mois - quand ce n'est pas plusieurs
années - des plates-formes des opérateurs de cinéma à
la demande le film effectivement préfinancé."
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