TélOise
- Câble, Wi-Fi, satellite |
Objectifs
| -
Favoriser la concurrence entre opérateurs télécom dans le
domaine des offres haut débit, toutes technologies confondues, qu'il s'agisse
de xDSL via les options de dégroupage, de boucle locale radio, d'accès via un
réseau câblé, ou encore de réseau optique métropolitain. Dans le cadre d'une consultation
publique prévue par l'article 1511-6 du CGCT, des études de faisabilité
économique, technique, juridique et financière ont été menées
dans le courant du premier semestre 2002. - Stimuler la concurrence dans les
zones "grises" par la mise en place d'une infrastructure haut débit desservant
les principaux pôles économiques du département. - Contribuer activement à
l'aménagement du territoire en aidant à la résorption des zones "noires" haut
débit (une seule offre haut débit en provenance d'un opérateur).
| Couverture
territoriale visée |
100 % du département (5.900 km², 800.000 habitants) La réalisation est
divisée en deux étapes : - Tranche ferme : desserte des bassins
d'emplois de Beauvais, Compiègne, Creil-Senlis, Chantilly, Clermont, Crépy, Chambly-Méru,
Noyon (soit l'équivalent d'une agglomération de 420.000 habitants). - Tranche
conditionnelle : desserte de l'ensemble des communes de plus de 5.000 habitants.
Le réseau départemental a vocation à être complété par des boucles optiques métropolitaines
créées sur l'initiative des communautés de communes et d'agglomérations (une étude,
pilotée par la Communauté de Communes de la Région de Compiègne, est en cours)
| Maîtrise
d'ouvrage (collectivités)
| Conseil
général de l'Oise |
Maîtrise d'oeuvre |
Teloise
(LD Câble et Sogetrel) |
Budget | 46,7
millions d'euros | Date
de lancement du projet | -
2000 -
Février 2004 : choix des délagataires LD Câble et Sogetrel
- Juillet 2004 : début des travaux - Janvier 2005 : Beauvais et Compiègne
raccordées |
Date prévue de fin des travaux
|
2006 | Financement
| CDC,
Conseil régional de Picardie (50%), Crédit Agricole |
Modèle
économique | Dans
le cadre d'une concession de service public, le principe est celui d'une exploitation
aux risques et périls du concessionnaire qui prend en charge l'intégralité de
la responsabilité technique et économique du projet, avec un engagement sur la
base d'un compte d'exploitation prévisionnel. La rémunération du délégataire reste
liée aux résultats de l'exploitation avec néanmoins un mécanisme de subvention
par la collectivité délégante en contrepartie des obligations de service public
suivantes : garantie de continuité, garantie d'une desserte exhaustive du territoire
départemental, aussi bien dans les "zones grises" que les "zones noires", garantie
de l'égalité de traitement des usagers. Cette subvention peut elle-même faire
l'objet d'un concours financier externe au Conseil général : la Région, voire
l'Europe peuvent être sollicitées. |
URL |
| Souce
: Collectivité locale, iris, Libération
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