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Actualité / Capital-risque
Jeudi 8 novembre 2001
Christophe Chausson : "Un tour d'amorçage ne doit pas avoir uniquement une motivation financière"
          
Panorama
Les acteurs français de l'amorçage
Définitions
La chaîne du financement
Avis d'experts
Florent Martenne-Duplan (Talento)
Chausson Finance est un leveur de fonds qui existe depuis 1997. Depuis sa création, la société a conseillé une soixantaine de sociétés high-tech et leur a permis de lever un total cumulé de 200 millions d'euros. En tant qu'intermédiaire entre l'entreprise et le financier, Christophe Chausson, le président de la société, donne son point de vue sur les attentes des capitaux-risqueurs et les qualités que doit posséder une entreprise pour solliciter un financement.

JDNet. A quel moment intervient un capital-risqueur ?
Christophe Chausson.
En règle générale, il analyse une entreprise sous trois facettes. Il mesure d'abord le risque technologique, ensuite le risque produit, et enfin le risque marché. Le risque technologique, les investisseurs ne le prennent pas et ne le prendront certainement jamais dans l'avenir. Ils laissent donc cet étape à des fonds d'amorçage. Le risque produit peut attirer des capitaux si la société a vraiment prouvé ses capacités. Mais lors de certaines périodes, comme celle que nous vivons actuellement, les capitaux-risqueurs n'investiront pas non plus à ce stade, ou à de rares exceptions. Par les temps qui courent, ils ont donc tendance à majoritairement privilégier le risque marché, c'est à dire une société qui dispose d'une technologie et d'un produit packagé mais qui n'a aucune certitude sur la réaction du marché. Selon la période les VC veulent rêver et être rassurés. En ce moment, il est facile de deviner dans quel état ils sont.

Quelle taille doit avoir une société pour tenter de lever un premier tour de table ?
Il n'y a pas de règle. Mais nous disons souvent qu'Il faut avoir une quinzaine de clients et environ un million d'euros de volume d'affaires. Mais la société ne doit pas forcément être rentable, même si les pertes doivent être étudiées attentivement. C'est pour cela qu'un tour d'amorçage ne doit pas avoir uniquement une motivation financière. L'entrée dans le capital d'investisseur en phase d'amorçage doit surtout permettre de se constituer un carnet d'adresses. A ce stade, l'idéal est de faire entrer en amorçage des acteurs qui peuvent amener un grand groupe dans leurs contacts, pour valider le produit. Le premier tour doit ensuite uniquement permettre de rencontrer le marché et d'embaucher des forces commerciales et marketing.

Tout le monde peut-il aller voir un capital-risqueur ?
Non, et le message doit être clair pour les entrepreneurs. Les capitaux-risqueurs ne financent que "la crème de la crème" technologique. Ce qui s'est passé l'an dernier, où vous pouviez trouver de l'argent avec un business-plan estampillé Internet, était un accident. Les capitaux-risqueurs ont toujours privilégié la technologie et les éditeurs de logiciels, et le secteur reprend son cours normal dans ce domaine.

[Jérôme Batteau, JDNet]

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