Les fonds de capital-amorçage
sont spécialisés dans l'apport en capital à des entreprises
innovantes souvent dès leur création. Leur intervention s'effectue
à un moment où l'entreprise n'a pas encore de produit commercialisé
ou n'a pas achevé les phases de développement ou même
de qualification de leur technologie. Le capital-amorçage
peut ainsi intervenir, en théorie, sur une simple idée.
Même si leur typologie ne se
fait pas en fonction du montant investi, les fonds d'amorçage
investissent souvent des sommes limitées par rapport au temps
et à l'expertise qu'ils doivent amener à ces très jeunes entreprises.
Pour des raisons évidentes d'expertise des projets,
il sont d'ailleurs souvent associés à des organismes
de recherche en technologie comme l'INRIA, le CNET ou les
laboratoires d'université. La compétence de
ces fonds a notamment été renforcée en
1999 par Claude Allègre. A côté de ces
fonds semi-publics existent également des fonds d'amorçage
privés qui ont quasiment la même approche.
Une fois la phase d'amorçage
bouclée, les sociétés de capital-risque (premier tour
de table, deuxième tour) prennent le relais financier pour
aider l'entreprise à achever le développement industriel
du produit et couvrir la fabrication, le marketing et la commercialisation.
Ensuite le capital développement
est destiné à une entreprise qui a, technologiquement, mené
son produit jusqu'à son aboutissement, vendu ses produits
et dégagé des profits. Cet apport en capital aide à l'accroissement
de sa capacité de production et de sa force de vente, et lui
permet de mettre au point de nouveaux produits ou de s'installer
sur de nouveaux marchés à l'international par
exemple.
Toutes ces notions de capital-amorçage,
capital-risque capital-développement sont regroupés
dans un ensemble plus large : le capital-investissement.
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