Livraison de repas : Frichti lève 12 millions d'euros

Livraison de repas : Frichti lève 12 millions d'euros Idinvest Partners et Alven Capital mènent ce tour de table, qui permettra d'alimenter l'hyper-croissance du Munchery français.

Sept mois seulement après avoir lancé son service de livraison de repas sains à Paris, la start-up française Frichti annonce avoir levé 12 millions d'euros auprès d'Idinvest Partners et d'Alven Capital, qui avait déjà injecté 1 million en novembre. Entrent également à son capital Céline Lazorthes (Leetchi), Céline Orjubin (My Little Paris) et Pierre Valade (Sunrise).

La spécificité de la jeune pousse : préparer elle-même les repas dans ses cuisines. De cette façon, les prix sont bien plus abordables que ceux des services de livraison de repas concoctés dans des restaurants, pour une qualité équivalente. D'autres start-up ont adapté à la France ce modèle créé par l'américain Munchery, comme FoodChéri, PopChef, Le Zeste et Nestor Paris. Mais avec cet apport de fonds considérable, Frichti espère pouvoir donner le coup d'accélérateur qui les laissera toutes sur place.

Un démarrage en trombe, porté uniquement par le bouche-à-oreille

Elle s'appuie pour cela sur une mécanique bien huilée. Tous les jours une nouvelle carte d'entrées, plats, desserts et boissons, livrés de 10 heures à minuit. En optimisant au maximum ses tournées de livraison, Frichti peut se permettre d'investir dans des produits frais et de qualité, sourcés directement auprès des producteurs pour réduire les coûts intermédiaires. Résultat, 10 euros en moyenne le repas complet, livraison comprise.

Une promesse alléchante qui a alimenté le démarrage en trombe du service, porté uniquement par le bouche-à-oreille, à l'inverse des lourds investissements publicitaires des Deliveroo, TakeEatEasy et Foodora financés à coup de levées de fonds.

Pour la deuxième étape de son hyper-croissance, Frichti compte développer son offre, étendre encore ses horaires de livraison et, bien entendu, les quartiers et les villes desservis. Employant déjà 100 personnes, la start-up prévoit d'en recruter 100 de plus dans les trois prochains mois. Parmi elles, de nombreux chefs venus de cuisines étoilées. La vitesse de développement du service ne se fera pas au détriment de la qualité des plats, garantit Frichti.