ACTU
 
29/06/2007

Un trafic de DVD locatifs touche Cinesnap et Glowria

La gendarmerie a mis en examen deux personnes soupçonnées d'avoir volé puis mis en vente près de 2.000 DVD loués par Cinesnap et Glowria. Une partie de la marchandise était écoulée sur eBay. L'enquête suit son cours.
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Le talon d'Achille des cybermarchands est bien la logistique. Les loueurs de DVD Cinesnap et Glowria viennent d'en faire l'amère expérience. Il y a quelques jours, les responsables de Cinesnap étaient prévenus que plusieurs de leurs DVD étaient en vente sur eBay. Intrigués, ils découvrent sur le site d'enchères une vingtaine de leurs DVD en vente, photographiés à côté de l'enveloppe utilisée par la société.

 

Un responsable décide alors d'enchérir pour identifier le vendeur. Après avoir réussi à en acheter un, il porte plainte contre le vendeur indélicat afin de savoir comment ces DVD ont pu atterrir sur le site. C'est là que les gendarmes de Dammartin-en-goële (77) débutent leur enquête. Suite à une perquisition, ils découvrent dans l'appartement du suspect une collection de 1.400 DVD provenant de Cinesnap et 450 de Glowria.

 

Les gendarmes trouvent alors la piste d'un nouveau suspect : un employé d'un centre de tri de La Poste dans le vingtième arrondissement. Celui-ci aurait été la cheville ouvrière du détournement, en volant les DVD durant la phase de leurs retours chez les loueurs. En effet, contrairement à la phase d'envoi du pli chez le client, la phase retour permet d'identifier plus facilement le produit grâce à l'adresse du loueur qui elle ne change jamais. Facile alors, une fois repérée cette adresse, de se douter de ce qu'elle contient.

 

 
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"Nous ne savons pas depuis quand date le trafic, et si d'autres DVD ont été vendus, ni depuis combien de temps", explique Bruno Jacquelin, directeur de la communication de Cinesnap. La suite de l'enquête le dira peut-être. Mais déjà, plusieurs éditeurs, dont Gaumont, Universal et Warner pensent s'associer à la plainte de l'entreprise. Par la suite, Cinesnap a prévu de discuter avec La Poste afin d'éviter que la manigance ne puisse se reproduire. En début d'année, un trafic organisé de détournement de produits dans l'entrepôt de Bretigny de Pixmania lui avait fait perdre plusieurs millions d'euros (lire 8 millions d'euros de produits détournés chez Pixmania, du 02/04/07).


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