ACTU
 
11/09/2007

Firstluxe, la nouvelle vitrine online de l'univers du luxe

A la fois moteur de recherche et portail éditorial, le site a déjà passé des accords avec de grandes marques comme Chopard et Petrossian. Objectifs : 60.000 membres et 150.000 visiteurs uniques à fin 2007.
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Firstluxe.com, dont la version bêta a été lancée le 7 septembre, a l'ambition d'être au Net ce que l'avenue Montaigne est à Paris : un carrefour incontournable pour les fortunés accros au shopping. Son fondateur, Bruno Haziza, qui travaille sur le projet depuis trois ans, a voulu créer un site qui soit à la fois un moteur de recherche, un magazine virtuel, mais aussi une interface "presque humaine" entre le client et les marques, le tout sous la bannière du Web 2.0.

 

Web 2.0 parce que Firstluxe.com a été créé sur un système de mosaïque intelligente qui s'adapte aux caractéristiques du membre et à l'historique de sa navigation. Pour Bruno Haziza, "le luxe commence dès la porte d'entrée : le membre doit se sentir accueilli personnellement". Le contenu éditorial, chapeauté par une ancienne de Vogue.com, permet de déterminer les goûts de l'internaute qui reçoit ensuite des informations ciblées.

 

La personnalisation est indispensable dans un monde aussi exigeant que le luxe, c'est pourquoi un service de conciergerie permet de mettre de côté un produit. Les membres qui ont prouvé leur fiabilité seront plus chouchoutés que les autres et obtiendront une carte donnant droit à des privilèges tarifaires et événementiels (tester un produit, invitation pour un défilé etc.).

 

L'envers du décor ? Une quarantaine de personnes dont la rédaction en chef, des chefs de produits et des commerciaux. Ces derniers ont déjà convaincu 55 grandes marques de voir leur catalogue référencé et 25 de passer un accord commercial. Parmi elles : Piaget, Chloé, Jaeger-Lecoultre, Petrossian. En échange d'une audience fidélisée et sérieuse (les membres sont notés, comme sur eBay), Firstluxe se rémunère par la publicité vendue et au nombre de clics et de mises en ligne avec les sites marchands.

 

Pour se faire connaître, Bruno Haziza s'est bien entouré : l'affiliation du site est gérée par les agences de référencement Takezo et Nextedia. L'agence Carat Interactive s'occupe quant à elle de l'achat de mots clés. 15 % du budget sont par ailleurs consacrés à des insertions publicitaires dans des magasines (L'Officiel, Vogue, Homme). Pierre Calmart, un ancien d'Isobar aujourd'hui chez Netbooster, prend en charge la communication événementielle pour créer du "buzz", primordial dans ce milieu. Résultat ? Trois jours après l'ouverture de Firstluxe.com, 450 membres se sont déjà inscrits. Confiant, Bruno Haziza en escompte 60.000 de plus d'ici fin 2007, avec 150.000 visiteurs uniques mensuels.

 

 

 
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Côté finances, le fondateur du moteur de recherche de produits de luxe mise sur un retour sur investissement en 24 mois. C'est cette détermination qui a dû convaincre ses investisseurs, huit actionnaires privés dont des entrepreneurs de taille : Gilbert Gross, fondateur du Groupe Carat et Denis Gihan, à l'origine de Daily Motion. Philippe Seignol et Pierre Calmard viennent aussi de quitter la direction d'Isobar, la filiale interactive d'Aegis Media, pour rejoindre ce projet d'une valeur de 5 millions d'euros. Un deuxième tour de table est en cours afin d'envisager des lancements à l'étranger.

 


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