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Peut-on se passer des comparateurs de prix ?
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Epinglés en mars par la DGCCRF qui a mis en exergue leurs insuffisances,
les comparateurs de prix n'ont pourtant jamais été aussi nombreux. Ce moyen de
promotion, parfois décrié par les marchands eux-mêmes, est-il incontournable ?
Le JDN a sollicité en mai dernier le point de vue des professionnels.
"Se passer des comparateurs, c'est se passer des consommateurs"
Pierre Kosciusko-Morizet
(PriceMinister) Notre problème, ce ne sont pas les comparateurs
de prix, mais les consommateurs qui se sont mués en comparateurs de plus en plus
aguerris et qui ont besoin de réassurance. Lire
"Les comparateurs ne sont pas toujours ce qu'ils
prétendent être"
Gauthier Picquart (Rue du Commerce) Pour le marchand, le comparateur
est une aubaine formidable, puisqu'il donne accès à une extraordinaire visibilité.
Mais cette efficacité manque encore de transparence. Lire
"Les comparateurs présentent quelques limites"
Arnaud Wielgus (Conforama.fr)
Les comparateurs permettent d'initier une recherche pour concrétiser un achat.
Néanmoins, l'exhaustivité des commerçants n'y est pas assurée et la comparaison
"brute" des prix connaît des limites. Lire
"Pourquoi devrait-on se passer des moteurs de shopping
?"
Pascal Gauthier (Yahoo!
Marketplace Kelkoo) Notre apport aux marchands est indéniable.
Mais on ne peut plus se contenter d'une simple comparaison des prix. Il faut du
contenu de qualité et guider l'utilisateur dans son acte d'achat. Lire
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