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Marketing viral


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Lorsqu'une marque veut se "lancer" dans le marketing viral, elle doit bien avoir conscience des implications de sa démarche. Pour l'y préparer, voici quelques conseils de professionnels.

 

» Sophie Noël, directrice associée de Heaven :

"Bien réfléchir à sa démarche et ne pas faire du marketing viral parce que tout le monde en fait est primordial. Ne pas oublier qu'il y a une dépense à justifier et des objectifs à atteindre, en termes de notoriété, d'image et de présence à l'esprit. Il faut aussi accepter de perdre le contrôle de son image et bien comprendre qu'avoir des feedbacks négatifs n'est pas grave, il faut au contraire les accepter et les prendre en compte dans le prochain cycle d'innovation du produit. C'est ce qu'on appelle le "reverse marketing". Et si notre boulot est bien fait, ce sont les internautes satisfaits qui réagiront eux-mêmes aux commentaires négatifs."

 

» Gregory Pouy, Buzz Paradise :

"Accepter cette nouvelle donne du marché, mais ne surtout pas croire que le viral remplace l'achat d'espace publicitaire : cela ne suffit pas. La marque doit être consciente que même sans rien faire, elle suscite déjà de l'intérêt sur le net, elle a donc tout intérêt a y être proactive. Essayer d'y aller vaut vraiment le coup. Pour le marketing d'influence en particulier, elle doit surtout veiller à être transparente et à s'intéresser aux blogeurs sur lesquels elle appuie sa démarche."

 

» Emmanuel Vivier, fondateur de Culture Buzz :

"Prendre son temps, bien déterminer au préalable la cible à qui l'on veut s'adresser et faire un brief complet à l'agence. Prévoir entre 15 à 40.000 euros pour faire un test puis mobiliser des ressources suffisantes pour créer du buzz. En interne, s'assurer que la philosophie a été comprise, car pour l'entreprise accepter de lâcher prise sur son image est très important."

 

» Romain Achard, directeur associé de Nouveau Jour :

"Penser que le marketing viral est juste une case à remplir pour être tranquille est un mauvais départ, il faut au contraire se demander si la marque est vraiment prête à adopter une communication différente, et si cette forme alternative lui ressemble."

 

» Jodouin Mitrani (directeur fondateur) et Carl de Mari (directeur conseil), Buzz Lemon :

"Avoir envie de faire du viral constitue déjà 50 % du boulot. Il faut ensuite chercher à mettre du sens, de la fiction ou de la réflexion dans une campagne virale. Ce doit être une sorte de miroir de la société, selon Carl de Mari. Pour Jodouin Mitran, le viral est un terrain d'expression nouveau qui participe au regard sur son époque".

 

» Georges Mohammed Chérif, fondateur de Buzzman :

"Le viral est un nouveau terrain de jeu, mais ce n'est pas une cour de récréation : le budget mobilisé doit être à la hauteur, c'est-à-dire au minimum 100.000 euros."

 


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