Comment intégrer de la vidéo dans ses e-mailings Quels résultats ?

pour sa marque artengo, decathlon a utilisé de la vidéo dans ses e-mails
Pour sa marque Artengo, Decathlon a utilisé de la vidéo dans ses e-mails © Decathlon/Artengo

En France, les annonceurs intégrant de la vidéo dans leurs e-mailings sont très peu nombreux. Parmi eux, Decathlon, qui a expérimenté l'insertion de vidéos dans ses e-mailings pour sa marque Artengo, a constaté un taux de clic trois fois supérieur pour cette campagne par rapport à une campagne classique. 

D'une manière générale, la plate-forme d'e-mailing Experian Cheetahmail France estime que les taux de clic pour les e-mailings vidéo sont deux fois supérieurs à des campagnes classiques. Sans animation, l'incitation à cliquer pour voir une vidéo peut également fonctionner : un e-mail vidéo avec un faux player génère 50 % de clics supplémentaires par rapport à une campagne sans faux player (ces clics sont principalement localisés sur le faux player). Selon l'EBG, l'e-mail vidéo permettrait de générer des taux de réactivité (cliqueurs divisés par les ouvreurs) multipliés par 5, pouvant atteindre jusqu'à 30 %. 

Reste que la vidéo n'est pas un adjuvant magique. Les performances d'un e-mailing vidéo ne sont en effet pas systématiquement meilleures que celles des campagnes classiques. Si "la présence d'éléments vidéo n'a pas d'impact négatif sur les performances d'une campagne" selon Experian Cheetahmail, elle ne permet pas pour autant à une mauvaise campagne d'obtenir de bons résultats. "La vidéo ne fonctionne qu'à partir du moment où le message a été ouvert, rappelle Jean-Paul Lieux, de Dolist. S'il l'e-mail n'est pas assez percutant pour que l'internaute choisisse de l'ouvrir, la vidéo ne sert à rien."