Comment bâtir et administrer un programme d'affiliation Intégrer l'affiliation dans votre mix média

 " ... L'affiliation a beau être un formidable canal de communication et de vente, elle

L'affiliation n'a pas pour autant vocation à se substituer aux autres canaux

d'acquisition et de devenir l'et l'a de votre marketing. Le , le ou l'e-mailing ont leurs vertus propres. Trop d'annonceurs, particulièrement enthousiastes à l'idée de ne payer la publicité qu'à la performance, répugnent à l'idée de continuer à payer des campagnes de bannières images ou vidéos à l'affichage par exemple.

Le message de cet ouvrage est clair : l'affiliation ne permet pas d'adresser l'ensemble des problématiques d'un annonceur sur Internet. La fidélisation, la notoriété ou les relations publiques échappent à sa " sphère de compétence ". Seuls certains budgets publicitaires spécifiques peuvent être réalloués à l'affiliation. [ ...]

La performance rémunérée en affiliation est une performance de court terme, presque instantanée.

La réussite d'une stratégie marketing sur Internet réside précisément dans le savant dosage entre les différents leviers de communication. La performance rémunérée en affiliation est une performance de court terme, presque instantanée. D'autres canaux de communication, comme le display par exemple, ont des effets qui peuvent être tout aussi importants, mais à plus long terme. Une campagne massive de bannières n'aura à l'évidence pas de taux de clic mirobolants. Pourtant, elle contribuera à accroître la notoriété de la marque et la propension des consommateurs à la choisir. Une stratégie de communication réussie est celle qui parvient à trouver le bon équilibre entre les exigences de résultats de court terme (les clics) et celles de long terme (la notoriété).

Nous y reviendrons : une campagne d'affiliation est incomparablement plus efficace si elle s'appuie en parallèle sur une campagne de notoriété classique. Une étude américaine très récente montre d'ailleurs qu'il est absurde de juger d'une campagne display à l'aune du seul taux de clic : selon l'étude Natural Born Clickers des instituts Comscore et Starcom (2009), seuls 16 % des internautes ont cliqué sur les bannières display aux Etats-Unis en mars 2009, soit deux fois moins qu'en juillet 2007. Il apparaît que la moitié des internautes génèrent en réalité 85 % des clics.

Toujours selon les mêmes instituts, " le clic ne rend pas compte de l'impact de publicité (seulement vue) sur l'audience du site de l'annonceur, la mémorisation de la marque, son taux de notoriété, ses ventes ou juste le nombre de requêtes effectuées dans les moteurs de recherche ". En effet, au bout d'une semaine, Comscore a démontré que 65 % des personnes exposées à une bannière publicitaire étaient plus enclines à visiter le site d'un annonceur que celles qui n'ont pas vu la publicité. De plus, selon une autre étude iCrossing du même institut, il est démontré qu'une campagne display fait augmenter les visites issues du search de 14 % et le taux de clic sur les liens sponsorisés (AdWords) de 15 % ... "