Tant attendue, la convergence arrive enfin
Annoncée de longue date, la convergence arrive enfin grâce aux nouveaux terminaux mobiles plus fluides, permettant un confort de navigation. Steve Job avec l'Iphone est pour beaucoup dans cette démocratisation. Les indispensables modèles économiques commencent même à apparaître.
Définissons
tout d’abord la convergence. Dix ans en arrière convergence signifiait à tout à
chacun la possibilité de connecter simplement un service internet sur plusieurs
supports, plutôt plusieurs écrans (télévision, ordinateur et peut être
téléphone). Aujourd’hui non seulement les supports se sont diversifiés mais ont
été pensés pour cette sacro-sainte convergence.
Un service doit être
« connecté » à un Internet, à un Web mobile, une application présente
sur au moins l’AppleStore mais aussi depuis 2010 sur Android et éventuellement
les OS suiveurs, mais aussi connectable à la télévision, à la console de jeux
voir un frigidaire. C’est une réalité concrète depuis quelques mois. Les exemples d’écran multi-supports sont
innombrables tel Canal+ qui vante son offre multi-écrans pas cher pour les fêtes
de Noël ou la presse quotidienne qui propose des compléments d’enquêtes sur la
version mobile de son édition.
La
convergence doit aussi pouvoir relier les différents supports entre eux, on
voit depuis plusieurs mois apparaitre les codes (Flashcode, Datamatric, QR
code, code EAN) sur les supports de communications tel la RATP sur les abribus,
Cdiscount sur son mailing postal de décembre offrant quelques euros de
réduction.
Cette connexion est essentielle afin de permettre à l’utilisateur de
naviguer aisément entre cette multitude de supports proposés mais aussi en lui
permettant de choisir librement son mode de connexion.
Établissons ensuite les modèles économiques qui se dessinent en ce début 2012.
En effet, la
multiplication des supports posait une problématique de coûts (de surcoûts
plutôt) aux éditeurs, marques et retailers qu’ils ne savaient pas les amortir.
Aujourd’hui le trafic multi-écrans est tel qu’il est impossible de faire
l’impasse sur les écrans alternatifs (qui ne sont plus si alternatifs »
que ça d’ailleurs) et les consommateurs usent de tous les accès possibles en
fonction de leur humeur, de leur situation géographique ou de transports par
exemple.
Il faut donc être présent au bon moment sur le bon support (c’est le
principe bien rodé du trigger marketing). Pour certain usages, l’utilisateur
est prêt à payer pour ce fameux multi-ecrans (presse, applications bancaires,
etc…) pour d’autres pas du tout. Mais les modèles sont multiples, les plus
simples sur les applications mobiles/web/réseaux sociaux sont les modèles
publicitaires, mais d’autres plus complexes permettent aux marques et services
de rentabiliser les coûts, en manageant les différents supports en fonction du
besoin de prospects/client, en établissement un véritable CRM et tunnel de
conversion entre les différents points de contacts et la rentabilisation est
toute trouvée.
Reste
à pouvoir mesurer précisément l’efficacité de ces interactions et de cette
convergence. Mais là c’est un autre sujet…