Bienvenue dans l'âge de la communication en tant que service

Le Content Marketing en est encore à ses balbutiements et les professionnels du secteur ont encore du mal à tomber d'accord sur les définitions autour de cette stratégie. Mais il est grand temps que d'avantage d'effort sois mis dans la production de contenus de qualité, avant de privilégier la quantité et les débats contreproductifs.

En juillet dernier, j'ai réalisé une interview du nouveau chef (outre-Rhin) de la célèbre agence de publicité Saatchi & Saatchi, Christian Rätsch. Je le suivais depuis un certain temps sur divers canaux (dont Facebook et Twitter) et j'avais remarqué qu'il partage majoritairement des contenus au sujet du Content Marketing.
Ma première question fût, volontairement quelque peu provocante: Le Content Marketing est souvent présenté comme le contraire de la publicité. Cette dernière est-elle en train de mourir ?
Mais sa réponse fût intéressante et pas si banale qu'elle pourrait paraître : "Non, tout au contraire.
La publicité a fortement changé au cours des trois dernières années; elle est en passe de devenir un service.
Le Marketing moderne a reconnu que c'est le consommateur qui décide, s'il a envie de participer à la conversation.
"
Cet aspect est souvent mis en avant par les experts, mais trop peu d’entreprises comprennent les implications de cette réalité.
La semaine dernière, l'acteur Kevin Spacey, invité en grande partie du fait du succès de la série télévisée de Netflix House of Cards, a délivré un discours épique devant des centaines de spectateurs à la convention "Content Marketing World 2014."
L'une de ses phrases complète parfaitement la réponse que m'avait donnée monsieur Rätsch. Vers la fin de son discours, il déclara: "Le public se moque de la plateforme. C'est le contenu qui l'intéresse !"
Et en effet, pendant que les professionnels du secteur de la communication (au sens très large du terme) ne cessent de se disputer au sujet de définitions autour du native advertising ou de l'avenir de la publicité en ligne, la valeur intrinsèque du contenu est souvent reléguée au second rang.
Il est grand temps que d'avantage d'effort sois mis dans la production de contenus de qualité, avant de privilégier la quantité et les débats contreproductifs.
Notre job à "nous", marketeurs, publicitaires, communicants et autres est d'identifier :
  1. Ce que le consommateur veut ou ce dont il a besoin,
  2. Où et quand il le veut (poke, industrie audiovisuelle),
  3. Et comment il veut consommer ce contenu.
Bienvenue dans l'ère dans laquelle le consommateur est au pouvoir.