Assistants vocaux : Google remporte le test de culture générale
Près de 5 000 questions – de l'interprète d'un film à une date historique ou une blague – ont été posées à cinq assistants vocaux par le cabinet américain Stone Temple. Lors de cet examen, réalisé pour la deuxième année consécutive, Google Smartphone a tiré son épingle du jeu, à la fois en répondant au plus grand nombre de questions, et en apportant à 95,2% d'entre elles une réponse correcte. Cortana est arrivé en deuxième position avec 91,6% de bonnes réponses. Alexa se distingue par ses progrès en un an – l'assistant d'Amazon est passé de 19,8 à 53,7% de réponses fournies – mais reste en quatrième position. Dernier du classement, Siri n'obtient pas la moyenne. L'assistant vocal d'Apple n'a été capable de répondre qu'à 40,8% de questions, dont 80% de réponses se sont révélées exactes.
Pour rendre plus intelligent leur assistant, les entreprises s'attellent à perfectionner leurs algorithmes par du machine-learning. Trois principales technologies interviennent dans le fonctionnement d'un assistant vocal : lorsqu'un utilisateur émet une requête vocale, la brique ASR (Automatic Speech Recognition) traduit la requête en texte. Ensuite, le NLU (Natural Language understanding) décrypte le message pour en définir un sens et en extraire des informations structurées. La réponse est enfin transmise à un module de synthèse vocale (TTS) qui traduit le texte en voix pour l'utilisateur. Le NLU est ainsi au cœur de la compréhension. Cette brique est entraînée avec des dizaines de milliers de termes différents pour comprendre le contexte des requêtes et y apporter la réponse adéquate. L'intelligence des assistants vocaux semble convaincre les utilisateurs : plus de 1,7 million de Français ont acquis une enceinte à commande vocale, selon une étude Médiamétrie réalisée en décembre 2018.
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