Que valent les services de promotion d'applications mobiles ? Objectif : se faire un nom en un temps restreint

Le problème est aussi vieux que l'App Store : avec plus d'un million d'applications mobiles existantes entre la boutique d'Apple et l'Android Market de Google et plusieurs milliers de nouveaux programmes lancés chaque jour, comment faire émerger son application dans la jungle des catalogues officiels d'applications mobiles ?


Dans son moteur de recherche généraliste, Google propose par exemple aux éditeurs de pallier un référencement naturel faible en achetant des liens sponsorisés. Pourtant, le groupe américain n'a pas (encore) lancé un équivalent d'AdWords au sein de son Android Market pour permettre aux éditeurs qui le souhaitent de s'acheter une visibilité. Apple de son côté s'est toujours refusé à proposer un tel service dans l'App Store, préférant rediriger les éditeurs en manque de notoriété vers sa plate-forme publicitaire iAd qui propose une offre pour les développeurs.


jules minvielle, fondateur de surikate
Jules Minvielle, fondateur de Surikate © S. de P. Surikate

Aucun mécanisme officiel de promotion payant n'existe aujourd'hui dans ces deux places de marchés. Pourtant, l'App Store et l'Android Market restent les principaux vecteur de notoriété pour les applications. "Plus de 80 % des utilisateurs de smartphones découvrent les applications qu'ils téléchargent dans les classements des stores", note Jules Minvielle. Cet entrepreneur de 25 ans a créé Surikate en juillet 2000 pour fournir des solutions de promotion aux éditeurs. Intégrer ces classements permet de gagner en visibilité et ainsi d'amorcer un cercle vertueux de téléchargements.


Mais comment faire ? Le problème est d'autant plus crucial que les éditeurs doivent aller vite. D'abord parce que de nombreux annonceurs misent aujourd'hui sur le développement d'applications mobiles à durée de vie limitée pour s'offrir un temps d'interaction avec les mobinautes qui leur coûtera toujours moins cher qu'une campagne de publicité plurimédia. Ensuite parce que les algorithmes de classement des stores d'application tiennent aujourd'hui compte de l'accélérations du rythme de téléchargements d'une application pour la faire apparaître. L'objectif de tout éditeur devient donc clair : générer en un temps très limité le plus grand nombre de téléchargements possible.