Trois questions à...
 
04/12/2007

Giuseppe de Martino (Asic) : "Nous créons l'Asic pour défendre nos intérêts"

L'ancien président de l'AFA devient co-président de la nouvelle Association des services Internet communautaires. Il évoque la bataille de Dailymotion, Google, PriceMinister, Yahoo et AOL pour défendre le statut des hébergeurs.
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Giuseppe de Martino
 
 
 

JDN. Pourquoi vous regrouper, quels intérêts avez-vous en commun ?

Giuseppe de Martino. Cela faisait plusieurs mois que l'idée était en l'air. Nous voulions une association de pure players pour traiter des problèmes spécifiques auxquels nous faisons face. On ne voulait plus que nos intérêts soient défendus en marge, au sein d'autres associations dont les préoccupations principales ne sont pas les mêmes que les nôtres. L'Acsel défend les intérêts des marchands, le Geste ceux des éditeurs, et l'AFA ceux des FAI, bien que Google Yahoo et AOL en fassent aussi partie. Par ailleurs, nous n'avons pas pour optique d'intégrer la fédération des télécoms. Notre avenir ne passe pas par les tuyaux, mais par les contenus et les internautes.

 

Quels sujets vous préoccupent actuellement ?

Nous voulons défendre le statut des hébergeurs tel qu'il existe aujourd'hui. En outre, nous demandons à ce que l'accord Olivennes soit modifié afin de le signer à notre tour (lire l'article : L'accord Olivennes est entériné à l'Elysée, du 26/11/07). En effet, l'accord est en contradiction avec le régime de responsabilité d'un hébergeur tel que défini dans la LCEN. Sa rédaction remet en cause notre statut et sous-entend le fait que nous devrions modérer les contenus a priori. Je pense que ce passage a été ajouté maladroitement dans la dernière ligne droite. Sans ce passage, nous signerions cet accord des deux mains. Et je pense que cet accord aurait plus de poids si les membres de l'Asic le signait.

 

Pourquoi une présidence bicéphale avec Pierre Kosciusko-Morizet, le président de PriceMinister ?

L'objectif est de pouvoir faire passer nos messages le plus efficacement possible. Pierre a de nombreux contacts dans les milieux économiques, et moi auprès des pouvoirs publics. L'idée est de mettre nos réseaux en commun. La première initiative de l'association a d'ailleurs lieu demain, lors de la première réunion de la mission sur le statut des hébergeurs au sein du Conseil supérieur de la propriété littéraire et artistique, dont je suis membre à titre personnel.


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