» Une gestion du risque avant tout :

Perte de données, de trafic, de visibilité, contrefaçon, nuisance à l'image… Les noms de domaine, qui sont aujourd'hui considérés comme un actif de l'entreprise, doivent avant tout être sécurisés afin limiter les risques. Les principaux sont liés au cybersquatting et au dépôt par des tiers de noms de domaines identiques ou proches d'une marque ou d'une raison sociale (à une lettre près par exemple pour la technique dite du typosquatting).

 

 

 
Microsft.com ou Microsoft.com conduisent bien vers le site Web de la firme de Bill Gates.
 

"Une faute de frappe suffit pour expédier par mail des informations sensibles au dépositaire malveillant d'un nom de domaine cybersquatté", explique Thomas Fourdin, consultant en gestion de noms de domaine. Une situation plus fréquente qu'il n'y paraît. "Les risques sont, de façon générale, corrélés à certaines activités, explique Thomas Fourdin.

 

Louis Vuitton dépose ainsi beaucoup de variantes pour éviter que des pirates ne vendent des objets contrefaits par le biais d'une copie de son site. L'industrie pharmaceutique procède pour sa part à des recherches d'antériorité avancées en ligne avant de déposer une marque physique, afin de ne pas être accusée de faire de la publicité. Les sites e-commerce et les médias risquent pour leur part une perte sèche de trafic et donc une perte de chiffre d'affaires. Des compagnies qui n'utilisent leurs sites Web qu'a des fins de communication pourraient, à l'inverse, se limiter aux extensions principales.

 

» Une réponse aux besoins internes :

"Au-delà des risques, la gestion des noms de domaine se doit aussi de répondre aux besoins en interne de façon souple", précise Thomas Fourdin. L'enjeu pour une société multinationale est de proposer des processus métiers pertinents pour permettre à ses employés de faire une demande de dépôt auprès d'un service dont le rôle sera de centraliser la gestion du portefeuille de noms de domaines.


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